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JEAN-LUC LAHAYE 30/03/2013 Bataclan (Paris) : compte rendu

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JEAN-LUC LAHAYE 30/03/2013 Bataclan (Paris) : compte rendu Empty JEAN-LUC LAHAYE 30/03/2013 Bataclan (Paris) : compte rendu

Message  GUIBERT FRANCOIS Lun 22 Avr - 23:51

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• Page spéciale

« Compte rendu du concert "30 ans de chansons"

de JEAN-LUC LAHAYE

le 30 mars 2013 au BATACLAN (Paris) »


en ligne sur ce lien (à copier-coller) :
http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/JEAN_LUC-LAHAYE-le-30-mars-2013-au-BATACLAN--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


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JEAN-LUC LAHAYE

"30 ANS DE CHANSONS"

Samedi 30 mars 2013
au Bataclan (Paris) :


De 20h40 à 22h35, Jean-Luc Lahaye retrace trente ans de carrière tout en étant entièrement tourné vers le présent et l’avenir. Tout sauf nostalgique, il privilégie largement ses nouvelles chansons et ça, c’est une excellente nouvelle.

« Salut le Bataclan ! Attention, j’ai amené des musiciens avec moi », annonce-t-il juste après le premier titre du concert, “Des gares aux aéroports” (un inédit pas encore enregistré sur Compact Disc Laser). Live’n’direct garanti 0 % bande orchestre, un guitariste, un bassiste, un clavier (qui est aussi le directeur musical), un batteur, un second clavier l’accompagnent de façon solide et convaincante. Quelques solos de guitare un peu inutiles tournent en rond mais ce n’est pas gênant car cela ne dure pas longtemps.

Six choristes du groupe Gospel Pour 100 Voix — dont un qui joue à quelques reprises du saxophone — appuient avec énergie et professionnalisme les refrains, tel mot, tel vers.

Les relectures live de toutes ses anciennes chansons bénéficient de l’expérience vocale que l’artiste a acquis au fil des ans, des hauts et des bas de sa carrière. On entend et devine à travers ses interprétations sa “sagesse” d’homme acquise au fil des ans, mâtinée de son versant “folie rock’n’roll” avenante, dans sa personnalité et sa spontanéité.

Ses nouvelles chansons, intéressantes et hyper valables artistiquement (“On The Road Again”, “Horizon rouge”, “As-tu”, etc.), parlent de la personne qu’il est aujourd’hui. Elles racontent les joies et les tourments qu’il a vécus au cours de sa vie, de façon plus ou moins imagée.

Il laisse parler sa sensibilité dans “Pour un homme” et “Mon plus beau souvenir” (« Je la dédie à son auteur-compositeur, Laurent-Michel Bonanno, présent dans la salle »). À travers “La casse” (« pour Gérard Berliner, qui l’a composée »), il évoque la rudesse urbaine, qu’il a côtoyée dans sa jeunesse.

“On The Road Again” est une super ode franco (sur les couplets)-anglaise (les refrains) à la vie de saltimbanque, de baroudeur des concerts et des tournées. La version live de cet electro rock track est heureusement débarrassé des rajouts énervants de vocoder (1) que l’on entend sur certains mots de l’enregistrement studio 2012.

“Allan” est le “Manu” (Renaud), le “Jef” (Jacques Brel) version funk rock vingt-et-unième siècle de mister Lahaye. Il scande de manière impecc’ les paroles qui mettent en avant la fraternité entre frères d’armes : un morceau majeur de sa carrière. Sans aucun doute que, comme pour “Manu” (où Renaud en fait parle de lui-même), le texte de “Allan” parle également de Jean-Luc lui-même à travers une autre personne ayant vécu un amour déçu.

« On continue ? » (le public : « Ouaaaiss !! »)
« Ça commence à monter, le show ? Je suis tellement ravi que vous soyez venus à mon rendez-vous. Je vous embrasse très fort. »

(« On t’aime, on t’aime ! », en provenance de spectatrices des premiers rangs)

Au cours de ces deux heures, Jean-Luc envoie le plein d’émotions, parfaitement réceptionnées par les spectateurs et spectatrices. Par exemple lorsqu’il reprend de façon sublime et inattendue “Les marionnettes” de Christophe et “Ma solitude” (2) de Georges Moustaki : « Le premier album que j’ai acheté dans ma vie, on appelait ça un 33 tours — vous ne pouvez pas connaître, vous n’étiez pas nés (connivence, complicité avec le public, ND FG) — la pochette était en noir et blanc. Dessus, un mec avait une drôle de tête un peu hirsute. Il avait une gueule de métèque. Lorsque j’ai écouté attentivement dans ma chambre d’adolescent ce disque, j’ai eu le coup de foudre pour cette chanson de Moustaki. »

Jean-Luc livre des interprétations excellentes, subtiles, bouleversantes, sur des orchestrations simples et discrètes, de ces deux standards du patrimoine français.

Dans la set list, on peut regretter l’absence des ballades “Sans vous” (parue en 2004 et qui raconte son retour en pleine lumière) et “C’est Noël” (2012). Cette dernière raconte l’histoire d’un gamin d’aujourd’hui vivant le même parcours que le jeune Jean-Luc Lahaye des années 1960 et 1970. En même temps, le show est déjà très complet : deux heures, pas un instant d’ennui, plein de sensations ressenties.

« Avec les Copains, on a décidé de revisiter le passé. On s’est dit : “On va pas faire trop long ce soir, c’est le week-end de Pâques, etc.” Dans le jargon de notre métier, on appelle ça un medley — pour les plus anciens, un pot-pourri. Je suis sûr que ces chansons vont vous rappeler des souvenirs. »

Il expédie en un medley de cinq minutes plusieurs de ses succès à l’atmosphère légère et adolescente des années 80 : “Décibelle”, “Appelle-moi Brando”, “Pleure pas”, “Peur”. Une bonne option, car cela permet d’avoir plus de temps pour interpréter ses nouveaux titres.

C’est par contre dommage que “Djemila des Lilas”, également incluse dans ce medley, n’ait pas été interprétée en entier. Car ce titre est un jalon important de son répertoire, de par le message qu’il délivre, toujours valable en 2013, autant qu’en 1986 (année de sa parution).

Après le premier refrain de “Les boutons dorés”, Jean-Luc lahaye annonce que « cette chanson a été créée en 1958 aux Trois Baudets par un garçon formidable. Il en a fait son Graal car il a fait carrière : il s’agit de Jean-Jacques Debout ». Ce dernier apparaît alors du fond de la scène, applaudi par le public, et entonne le deuxième couplet. Jean-Luc et Jean-Jacques chante en tandem la fin de la chanson.

Spontanément, on constate que, tout comme pour les enregistrements studio de l’un et de l’autre, c’est clairement Jean-Luc qui s’approprie ces “Boutons dorés” avec beaucoup plus de souplesse, de feeling et d’esprit rock’n’roll que Jean-Jacques. Car ce dernier a un chant à la fois trop académique (dans sa version studio originelle du début des années 1960) et aléatoire (en live ce soir).

« Merci les p’tits gars !, dit Jean-Jacques. Pour Jean-Luc, hip hip hip (« hurrah ! »), hip hip hip (« hurrah ! »). Merci, au revoir, je vous aime ! »
« Vous voyez ce mec-là ?, reprend Jean-Luc, une fois Jean-Jacques retourné dans la coulisse. C’est de l’or, c’est un super Copain. »

Le morceau “Qu’est-ce qui t’a pris ?” est joué dans une ambiance gospel soul blues’n’roll chaleureuse, avec à la fin les choristes qui reprennent le refrain a cappella.

Les interprétations des mégatubes “Plus jamais”, “Débarquez-moi” (à l’ambiance héroïque) et “Femme que j’aime” sont enthousiasmantes et puissantes en diable. Jean-Luc chante la deuxième moitié de “Plus jamais” agenouillé face au public, comme son idole Johnny Hallyday lorsqu’il interprète “Je suis seul” : poignant à voir et à entendre, il met toute sa sincérité quand il chante.

D’ailleurs, clin d’œil volontaire ou non à la pochette de l’album “Johnny, reviens ! Rocks les plus terribles” de Hallyday 1964 ? En tout cas, dans l’avant-dernière partie du concert, juste avant l’ultime chanson, Jean-Luc porte une veste ainsi qu’un pantalon tous deux en jean bleu foncé.

En clôture du show : “Si je n’chantais pas”. Un morceau connu uniquement des personnes possédant l’album “Peur” (1984) et qui dit de façon imagée des choses fondamentales : « J’étais comme ça à 15 ans / J’traînais boulevard de l’ennui / J’me voyais pas figurant / D’un mauvais “West Side Story” / Si je n’chantais pas / J’sais pas c’que j’aurais fait de ma vie / Si je n’chantais pas / J’tourn’rais dans les sens interdits (…) » Jean-Luc en livre vocalement une imposante et vibrante version. Comme une profession de foi de sa vie d’artiste.

François Guibert

(22 avril 2013)


(1) : Ces effets de vocoder sur la version studio de “On The Road Again” sont une très mauvaise idée. Ces sonorités artificielles et vaines peuvent laisser penser qu’elles sont là soit pour faire du jeunisme ridicule façon “Believe” de Cher, soit pour rectifier certaines faussetés. Alors que Lahaye chante parfaitement bien, sans dérailler ou quoi que ce soit. Et en aucun cas, il n’a besoin de ces horripilants gadgets sonores désuets. Ils sont d’ores et déjà démodés et le seront encore plus au fil des ans.

(2) : Marc Lavoine chante également, de manière aussi réussie et émouvante, “Ma solitude” sur sa compilation “Les solos de Marc” (2007).


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— Set list :

• “Des gares aux aéroports”

• “On The Road Again”

• “Allan”

• “Pour un homme”

• “J’étais déjà fou”

• “Pourquoi tant de haine”

• “As-tu”

• “Équivoque”
(« Allez, on continue à faire monter le show. Je voulais avoir une pensée pour celui qui m’a découvert lorsque j’avais, on va dire, 18 ans. Il voulait chanter, il n’y a pas réussi, il était restaurateur. Il m’a dit : “C’est toi qui réalisera mon rêve.” Il s’appelle Gérard Pedron et je lui dédie cette chanson »)

• “Horizon rouge”

• “Les marionnettes” (reprise de Christophe)

• “Ma solitude” (reprise de Georges Moustaki)

• “Plus jamais”

• Interlude :
“Dors mon ange”
(interprété par Sanaa accompagnée par le groupe de Jean-Luc Lahaye
« Je voudrais vous présenter quelqu’un pour qui j’ai eu un coup de cœur. J’aime les chants d’opéra, les grandes voix. C’est une soprano, elle vient du Liban. Elle aussi, elle a eu un coup de cœur, cette fois pour l’une de mes chansons, “Dors mon ange”. Pendant que je vais me changer, je vous demande de faire un triomphe à mademoiselle Sanaa. C’est une grande chanteuse, qui a du cœur et du coffre »)

• Medley express :
“Décibelle”
“Appelle-moi Brando”
“Pleure pas”
“Peur”
“Djemila des Lilas”

• “L’amour pour qui” (en duo avec une fille membre des 100 Voix
« J’avais fait une chanson en duo avec, à l’époque, ma femme, explique Jean-Luc Lahaye. Elle n’est pas là ce soir mais sera là demain. Et je lui offre bien sûr »)

• “Les boutons dorés” (avec Jean-Jacques Debout)

• “Qu’est-ce qui t’a pris ?”

• Interlude gospel par les choristes 100 Voix : “I Believe”

• “Tu m’aimeras”

• “Il faudrait que tu reviennes”

• “Débarquez-moi”

• “Papa chanteur”

• “Femme que j’aime”

• “Si je n’chantais pas”


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