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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu

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Message  GUIBERT FRANCOIS Dim 5 Mai - 23:09

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• Page spéciale

« Chronique de l'album

“PSYCHO TROPICAL BERLIN” (2013)

de LA FEMME »


sur ce lien à copier-coller :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/-g-PSYCHO-TROPICAL-BERLIN-g---k1-2013-k2--de-LA-FEMME--d--chronique-de-l-h-album-CD-.-.htm


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Chronique de l'album

“PSYCHO TROPICAL BERLIN” (2013)

de LA FEMME :


L’album “Psycho Tropical Berlin” de La Femme n’a rien à voir avec l’indie pop tendance dépressive, creuse et vide, gonflante, dominée et écrasée par les influences anglo-saxonnes déprimantes et envahissantes. Ce disque est solaire, dynamique, enthousiasmant.

Marlon Magnée et Sacha Got sont les maîtres d’œuvre (paroles et musiques) de ce collectif. Leurs compositions sont très élaborées, ambitieuses, dans leurs structures, les arrangements. Elles fourmillent d’astucieuses trouvailles sonores synthétiques, dans les sons de claviers, les guitares surf rock'n'roll, les chœurs, l’enchaînement des atmosphères musicales.

Et en même temps, ces quatorze morceaux sont hyper faciles à retenir et accessibles au plus large public possible. Ce disque est aussi réussi que les chefs-d’œuvre format 33 tours de Lio (“Can can”, “Pop model”, “Amour toujours”, entre autres), Elli & Jacno (“Tout va sauter”, “Boomerang”) et Taxi Girl (le mini LP “Quelqu’un comme toi”, “Seppuku”). On peut aussi le relier aux œuvres de Jacno en solo dans les années 1990 et 2000 (surtout “La part des anges”, “Faux témoin” et “French paradoxe”).

Marlon et Sacha ont l’intelligence de mettre en avant tout autant que leurs claviers et leurs guitares le chant sucré et impeccablement poppy de plusieurs jeunes chanteuses. Et cela sur la quasi-totalité des morceaux.

Hormis Marilou Chollet qui a son propre groupe — dite Marilou la Twisteuse lorsqu’elle chante en lead avec son propre groupe Marilou et les Garçons — on ne sait rien d’elles. Mais ce n’est pas gênant. Car ce qui prime avant tout ici, c’est les morceaux que la mystérieuse entitée pop La Femme propose. Clémence Quelennec, Clara Luciani, Jane Peynot, Mathilde Marlière, Meghan Edwards, Pandora Decoster ou Elise O’ Connor en font (ou ont fait, pour certaines d’entre elles, a priori) autant partie et sont aussi indispensables que les deux auteurs-compositeurs.

De loin, on peut à loisir — mais à tort — rigoler de l’apparente vacuité du texte du surf pop’n’roll “Sur la planche”. C’est pourtant un gimmick textuel brillant. Aussi irrésistible et génial que “Banana Split” ou “Les brunes comptent pas pour des prunes” (aux mots signés Jacques Duvall), dans un autre style d’écriture.

Avec “It’s Time To Wake Up 2023”, on est en plein dans une atmosphère thermonucléaire apocalyptique. Quelque part entre les films “Mad Max (1 et 2)”, “Soleil vert”, le 33 tours “La peur” de Johnny Hallyday et le DVD de son show “Le survivant” au Palais des Sports 1982. Dans la deuxième partie du morceau, les claviers sont propulsés en avant de façon irradiante, mêlés aux mots « Je veux rentrer chez moi / 2023 ( …) / Vous allez mourir / Je dis la vérité / 2023 (etc.) ».

“Antitaxi” fait penser aux premiers morceaux rageurs rockab’ punk, façon Eddie Cochran, de La Souris Déglinguée (“Jaurès-Stalingrad”, par exemple) et à l’énergie rebelle des Naast.

Le triptyque “La femme”, “Interlude” (au son dub rock) et “Hypsoline” est une sorte de grand œuvre sonore, aux ambiances successives. Les voix féminines, mêlées aux percussions, ressemblant à des chants de sirènes pop, jouent un rôle énorme dans l’attrait de ces titres.

“Nous étions deux” est le moment dispensable du CD, par ses paroles moyennes, anecdotiques et bâclées.

“Saisis la corde” et “Le blues de Françoise” pourraient être des inédits du LP vinyle microsillons du duo Mathématiques Modernes. Les textes de ces deux titres sont sombres au possible. Mais le fait qu’ils soient interprétés de façon guillerette, euphorique évacue direct l’humeur maussade dans laquelle ils semblent avoir été écrits, et tant mieux.

“Si un jour” est un bijou de french pop robotique et mélodique, au texte doux-amer, pro-féministe.

“La Femme ressort” invoque l’esprit d’Edith Nylon, musicalement et dans la diction de Jane Peynot. Le texte, très fourni et très écrit, accentue ces sensations frenchy but chic (© Jean-Eric Perrin), surtout des mots comme « propriétés élastiques mécanico-frénétiques », «rythme répétitif », « mouvement perpétuel ».

Exactement comme le CD “Sunset” (2012) de Superbus et le premier disque (paru en 2011) de Mademoiselle Nineteen, “Psycho Tropical Berlin” de La Femme est une œuvre majeure et brillante de la pop francophone du vingt-et-unième siècle.

François Guibert
(5 mai 2013)



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LA FEMME
sera en concert le jeudi 14 novembre 2013 au Trianon (Paris).

Places en vente sur ce lien (à copier-coller) :
http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Pop-rock-Folk-LA-FEMME-TR14N.htm


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Dernière édition par GUIBERT FRANCOIS le Ven 2 Juin - 12:59, édité 7 fois
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Message  GUIBERT FRANCOIS Mer 8 Mai - 16:50

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Message  GUIBERT FRANCOIS Mer 15 Mai - 23:18

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Compte rendu du miniconcert

de LA FEMME
le mardi 14 mai 2013

à l'Espace Rencontres de la Fnac Forum des Halles (Paris)

sur ce lien :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/Compte-rendu-du-miniconcert-de-LA-FEMME-le-14-mai-2013-a-la-FNAC-FORUM-des-HALLES--k1-Paris-k2--%2B-chronique-CD--g-PSYCHO-TROPICAL-BERLIN-g--.-.htm


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LA FEMME

le mardi 14 mai 2013

à l’Espace Rencontres
de la Fnac Forum des Halles (Paris) :


De 18h à 18h35, le groupe livre une fabuleuse prestation. La Femme se montre largement à la hauteur de ce grand œuvre pop — à la fois sophistiqué, recherché et populaire, super facile d’accès pour toutes et tous — qu’est l’album “Psycho Tropical Berlin” (lire chronique ci-dessous).

À première vue, ça n’est pas évident de retranscrire les multiples atmosphères musicales et toutes les sonorités
que l’on entend dans chaque chanson du disque. Pourtant, la bande à Sacha & Marlon y arrive. Dans la sonorisation, on retrouve les moindres sons de claviers, percussions, de guitare des enregistrements studios et qui sont joués 100 % live, en direct, devant le public.

Le son live de La Femme est aussi nickel, compact, clair, limpide que sur l'album.

“Amour dans le motu” ouvre le set. Dès cet instant, tout s’éclaire, comme une évidence. Avec son cool look mi-Lio mi-robotique, inspiré de la vague french pop du début des années 1980 et de la new wave, Clémence Quelennec, chanteuse du groupe, occupe un important rôle visuel et surtout vocal.

Sacha Got est tour à tour à la guitare surf, aux claviers, au thérémine. Sam Lefèvre joue de la basse puis du clavier, et vice-versa. Marlon Magnée, à l'un des claviers, assure les parties vocales masculines (“Nous étions deux”, “Antitaxi”).

Sur disque, “Nous étions deux” est un titre correct mais pas transcendant (notamment à cause des paroles terre
à terre, dénuées de mystère), sauf lorsque sont joués deux superbes solos mélodiques de clavier. Par contre, sur scène, cette chanson est enrichie d’arrangements qui lui donnent une allure magistrale.

Le groupe joue ensuite (dans cet ordre-là) “La Femme”, “Si un jour”, “Le blues de Françoise” enchaîné à “Packshot” (version uniquement instrumentale), “Sur la planche” et “Antitaxi”.

L’alchimie dégagée par les musiciens entre eux fonctionne parfaitement, de façon fougueuse et créative.

La Femme a toutes les cartes artistiques en mains pour propager sa musique, son imagerie, ses morceaux auprès de la jeunesse de France et d’ailleurs. Et auprès des adultes férus de musique à la fois synthétique et pleinement organique (guitare, basse, batterie), à l’esprit rock’n’roll.

La Femme peut marquer les esprits de manière durable dans le présent et l’avenir de la pop française.

François Guibert

(15 mai 2013)



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Message  GUIBERT FRANCOIS Mer 19 Juin - 22:08

Photos inédites (juin 2013) :


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Message  GUIBERT FRANCOIS Mar 3 Sep - 23:01

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ICI PARIS

fera la première partie

de LA FEMME

le jeudi 14 novembre 2013

au TRIANON (Paris).



LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 13090309332116724011522329


• LA FEMME :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/Compte-rendu-du-miniconcert-de-LA-FEMME-le-14-mai-2013-a-la-FNAC-FORUM-des-HALLES--k1-Paris-k2--%2B-chronique-CD--g-PSYCHO-TROPICAL-BERLIN-g--.-.htm


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• ICI PARIS :
http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/ICI-PARIS%2C--g-LE-RETOUR-g---k1-2012-k2---d--chronique-detaillee-du-nouveau-CD-et-du-show-2012-.-.htm


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Message  GUIBERT FRANCOIS Mar 3 Déc - 1:29

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Nouvelle page spéciale

« Compte rendu détaillé du concert
de LA FEMME (“PSYCHO TROPICAL BERLIN”)
+ ICI PARIS
le 14 novembre 2013 au TRIANON (Paris) »


en ligne sur ce lien (à copier-coller) :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/LA-FEMME--k1--g-Psycho-Tropical-Berlin-g--k2--%2B-ICI-PARIS-le-14-novembre-2013-au-TRIANON--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 13110301102116724011699229
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LA FEMME


Show “PSYCHO TROPICAL BERLIN”


+ 1ère partie : ICI PARIS



le jeudi 14 novembre 2013 
au TRIANON (PARIS) :





Une heureuse et réjouissante déclaration de Marlon Magnée, cofondateur de La Femme (avec Sacha Got), dans une interview vidéo en octobre 2013 : « On est vachement influencé par la culture française, surtout 
au niveau musical. On écoute, on a écouté beaucoup plus 
de trucs français que de trucs états-uniens ou anglais. »

Enfin des musiciens/artistes de l’Hexagone qui déclarent écouter de manière volontaire et spontanée, d’abord et avant tout beaucoup de groupes français ! Plutôt que les sempiternelles formations branchées, ou les mastodontes intouchables de la pop rock music internationale. Ce genre de propos, cela fait énormément plaisir à entendre.



En effet, depuis des décennies, on a l’impression que 
la majorité des Français (1) pense qu’en matière de musique, les Anglais et les Américains font forcément mieux que tout le monde. Ils ont grand tort. Les chansons créées, enregistrées et chantées par des Français 
(ou Belges), dans la langue de Jacques Duvall ou Jean-William Thoury (exemples d’auteurs francophones 
parmi des milliers d’autres), sont hyper passionnantes 
et novatrices. Et nombre d’artistes ou groupes d’ici sont excitants à voir, entendre et écouter, sur disque comme 
en concert.


Suivant cette évidente logique, La Femme a invité 
Ici Paris à faire leur première partie ce soir. 
Sacha, Marlon ainsi que Nuñez Hijo (autre membre du groupe La Femme) ont d’ailleurs assisté à leur concert (2) du 13 juin 2013 au Cleub (Montreuil).

De 19h50 à 20h20, les Ici Paris délivrent ce soir 
une prestation énergique. La set list est resserrée et 
ne contient que des morceaux rapides ou, comme l’on dit, “up tempo”. Pas de ballades, hormis “Si tu tiens à moi”, durant laquelle Azadée jouera de la guitare rythmique tout en chantant.

Set list dans l’ordre : “Princesse”, “Si tu m’aimais encore” (sans les synthés et la prod’ de 1987, avec une dominante de guitares),  “Hold-up”, “Stupide petit garçon”,
“Le mystère de la momie”, “Si tu tiens à moi”, “Maman 
je n’veux plus aller à l’école” (émouvant clin d’œil à sa mère Anicée Alvina), “Pantera” (composition 2013 du tandem Azadée/Geronimo). Et en final “La fusée de ton retour”.

Bien qu’il ait duré trente minutes (une durée normale pour une première partie), il s’agit du meilleur concert d’Ici Paris de ces deux dernières années. Ex-aequo avec leur set du 11 mai 2012 au Gibus. La sono du Trianon est professionnelle, excellente. Le groupe est concentré, avec un bon look dans la lignée des photos mythiques de la formation 1982. Frank Gourgon (claviers) arbore une veste de Beatles “Sgt Pepper’s Lonely Heart Club Band”. Geronimo Utalovski (basse) a un pantalon serré blanc 
à pois noirs, évoquant les seventies et des choses glam comme les New York Dolls.

Maître d’œuvre d’Ici Paris depuis sa création en 1979, Shere Khan (guitariste, auteur-compositeur, et choriste bonus sur “Si tu tiens à moi”) est égal à lui-même. Pantalon de skaï noir, boots à la Johnny Thunders 
ou Le Baron, il baigne depuis toujours dans la musique électrique : tous les groupes de l’histoire du rock, la pop sixties seventies, du garage, Cramps, etc. Le tout mâtiné d’un soupçon de flower power parisien.

Quant au batteur Pascal Courtinel, alias le Capitaine Mystère, lui aussi est un autre pilier d’origine (le 45 tours “Le centre du monde”, le 33 tours “Allô le monde…”).

Au niveau musical, chacun donne le meilleur de lui-même. Au fil des concerts, délaissant sa timidité naturelle, 
la jeune Azadée Grupper (chant) développe/dévoile son attractif potentiel scénique. Un super look très “pop à Paris” : minijupe rouge flashy, chaussures à talons, haut noir classe. Son timbre de voix n’est pas celui d’une chanteuse destroy (Nina Hagen) ni d’une tigresse rythme et blueseuse volcanique (Tina Turner). Mais il convient parfaitement au registre pop à tendance rock’n’roll (ou l’inverse) qu’est celui d’Ici Paris.

Azadée chante avec sa voix normale, en prononçant les mots de façon hachée ou saccadée. À aucun moment, 
elle n’imite les deux premières chanteuses du groupe : 
Marie Al Kha Raz (de 1979 à 1982) et Anicée Alvina 
(45 tours “Maman je n’veux plus aller à l’école”/
“Le vers interplanétaire” en 1983).

D’ailleurs, Marie Al Kha Raz a assisté aux concerts 
du 26 septembre 2013 à la péniche El Alamein 
et du 2 novembre au 114 (Paris 11e). Dans ce bar, 
ex-Cithéa, à l’atmosphère conviviale et pas branchouille (en tout cas ce soir-là), à un mètre de l’estrade faisant office de scène, elle se trémoussait sur plusieurs titres. Entre autres sur “Stupide petit garçon” et “La fusée de ton retour”, qu’elle avait vocalement créés sur disque. On pouvait ressentir ce moment comme un joli et symbolique passage de flambeau.


De 20h50 à 22h35, La Femme propose un show (3) 
très complet, inventif, malin, créatif, monté sur ressorts. 
Y compris dans les morceaux plus calmes. Du grand art joyeusement décadent.

La Femme propose une pop française massive, franche, solide, généreuse et sauvage, lardée de multiples
influences : yé-yé, rock’n’roll, new wave, punk, surf. Et aussi de l’electro techno, mais sans le côté prise de tête, stressant et énervant de ce style musical. On devine, 
via certains BPMs et de jeux de lumières hypnotiques 
et syncopés, l’influence des rave parties. Et, glissées 
à l’intérieur de “La Femme ressort”, des musiquettes 
au son de piano dans l’esprit des thèmes de films muets 
des années 1910/1920.


Ce spectacle est aussi riche, dense et palpitant que leur album “Psycho Tropical Berlin”. Sacha Got et Marlon Magnée, le binôme créateur de La Femme, ont eu mille fois raison d’attendre le temps nécessaire pour sortir 
ce CD. Ces Laurents Voulzys dingos pop’n’roll punk bidouilleurs de studios et de machines ont retravaillé jusqu’aux moindres détails leurs morceaux. Afin que ces derniers soient le plus aboutis possible. Que rien ne soit bringuebalant, bancal, nazebrock. Et que l’on puisse écouter dans cinq, dix ou vingt ans avec la même fraîcheur cette petite quinzaine de chansons, à la fois ambitieuses et hyper facile d’accès.

Hormis les paroles ratées, terre à terre, et ressemblant 
à une parodie de rock alterno, de “Nous étions deux”, l’objectif est réussi. “Psycho Tropical Berlin” est l’un 
des chefs-d’oeuvre majeurs de pop française des trois dernières décennies (4).

Les versions live de tous les titres de l'album ont un son net, franc, carré et percutant. Comme sur le disque, 
alors qu'il n'est pourtant vraiment pas évident 
à retranscrire en live.

La bande à Sacha & Marlon maîtrise parfaitement 
ce concert fougueux. En même temps, il y a une énorme 
part de dinguerie, d’improvisation, où tout peut arriver. 
Ce concert reflète bien leur jeunesse qu’à l’évidence, 
ils vivent à cent à l’heure. Dans la joie, le travail artistique, 
la musique.

Située au centre de la scène, derrière son synthé, Clémence Quelennec assure le chant féminin principal. Elle apporte énormément au groupe. En tant que spectateurs, on a l’impression qu’elle est l’élément stabilisateur. Elle est la personne autour de qui tout est axé et vers qui les regards du public se tournent.

Elle a une forte personnalité visuelle et vocale. C’est comme si les paroles, écrites par Sacha et Marlon, avaient été conçues pour que ce soit elle qui les chante. D’instinct, spontanément, elle interprète ces mots de manière 
parfaite : dans un esprit pop, robotique, new wave. 
Avec bien sûr une indispensable chaleur humaine. 
Son charisme correspond pile-poil à l’esthétique du concept pop La Femme. Ce dernier est nimbé de mystère, 
de sensualité et de toute une mythologie imaginaire romanesque. C’est la chanteuse idéale pour ces morceaux écrits et composés par Sacha et Marlon.

Arborant un look entre Siouxsie Sioux et Elvira, dans 
une longue tenue noire, Clara Luciani intervient sur trois morceaux. En guise de deuxième voix alter ego féminine, aux côtés de Clémence (chacune derrière son clavier-synthétiseur), elle interprète “La Femme”, “Sur la planche” et “It’s Time To Wake Up”.  En concert, son chant, plus lisse, captive moins que celui de Clémence. Mais sur l’album, Clara chante avec l’intention et la subtilité adéquates les textes des morceaux “It’s Time 
To Wake Up” et “La Femme”.

Chemise hawaiienne, lunettes noires, Sacha est assez discret sur scène. Il assure les guitares tendance surf rock’n’roll, que ce soit en rythmique ou lors d’un solo. 
Il jouera du theremin sur un morceau. Pendant “Sur la planche”, il est par contre en pleine lumière puisqu’il surfe du côté du public avec une vraie planche côté fosse. Celle-ci étant soutenue par les spectateurs.

Marlon est le showman masculin du groupe. Il interpelle les spectateurs : « Salut Paris ! », « Ça va Paris ? », « Est-ce qu’il y a des Marie dans la salle ? Voici une chanson super provo ! » (en intro de l’inédit “Marie, tu respires le sexe”), etc. Il se démène comme un petit diablotin devant son clavier, qu’il trimballe d’ailleurs à la main quelques instants durant “Sur la planche”. Il fait les chœurs sur tous les morceaux (sauf ceux où il est au chant principal). Il danse à plusieurs moments devant la scène, revient 
à son poste, etc. Au four et au moulin, le Marlon, sans discontinuer. Face à lui et au groupe : un public réactif, dansant, applaudissant, et participant pleinement.

Dans la façon d’être sur scène de Nuñez Hijo, son look, 
on sent bien son goût pour la chose punk, Bérurier Noir, 
le rock sauvage, de la rue, La Souris Déglinguée, etc. 
Ce soir, il s'est peinturluré en marsupilami. C’est un peu l’élément freestyle, en roue libre, de La Femme. Il joue 
du clavier lui aussi et très régulièrement des percussions tribales.

Samy Osta (basse, clavier, qui a aussi coréalisé l’album) 
et Sam Lefèvre (batterie) sont très discrets. Mais ils assurent nickel chrome leurs parties musicales.

Invités par La Femme spécialement pour cette date 
du Trianon, les cinq danseurs et danseuses du collectif 
House Of Drama apportent une dimension visuelle supplémentaire.

Mélangeant les genres masculin et féminin, le look des House Of Drama est oriental, gothique, sado-maso, punk. Il correspond pile poil à l’ambiance du court métrage 
“La Femme”/”Interlude”/”Hypsoline”, très travaillé, 
scénarisé avec minutie, de La Femme. À chacune de 
leurs apparitions, ils portent des tenues différentes, extravagantes, portées sur le fétichisme.

« La prochaine fois qu’on sera sur scène à Paris, ce sera dans un ou deux ans, annonce Marlon lors du rappel. 
On a un invité surprise, monsieur Patrick Vidal. Avec lui, 
on va vous interpréter “Rien à dire” de son ancien groupe Marie & Les Garçons, à la façon disco ! Salut à tous ! »

Et c'est parti pour le final avec, donc, cette reprise frenchy but chic (copyright Jean-Eric Perrin, inventeur de cette expression) par excellence. L'ex-Marie & Les Garçons devenu DJ depuis deux bonnes décennies chante ce titre chaotique, pop garage arty, qu'il n'a pas exécuté 
en public depuis 1979. Accompagné par ce qui est 
le groupe-électrochoc le plus brillant de la nouvelle génération pop française. Et dont l'influence 
ainsi que les chansons sont appelées à rester.



François Guibert

(24 novembre 2013)




(1) : y compris celles et ceux qui évoluent dans l’univers du rock (journalistes, musiciens, dingofans de musique, spectateurs de concerts, etc.).

(2) : à la non-sono chaotique durant les six ou sept premières chansons du set d’Ici Paris ce 13 juin à Montreuil. Au grand dam du groupe. La (non-)sono, aléatoire, étant gérée par une personne du Cleub et non
par Ici Paris. Mais cela n’a pas empêché les spectateurs 
et spectatrices ce soir-là de se trémousser sur les chansons 
du groupe. Marlon et Sacha ont même twisté durant 
“La fusée de ton retour” et “Stupide petit garçon” : 
c’était chouette à voir.


(3) : Ce concert de La Femme est l’une des dernières 
dates de leur très longue tournée française. Pour marquer le coup et graver la soirée pour l’éternité, 
cette représentation est filmée. En vue d’un DVD ou 
pour figurer en bonus sur le futur album ? Mystère, 
nous verrons bien le moment venu.

(4) : au même titre que “Sunset” de Superbus, les albums 1982-1996 de Lio, “Allô le monde…” d’Ici Paris ou encore le disque de Mademoiselle Nineteen et ceux de Lina From Paris.

•••••••••••••••

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Set list
(au chant : Clémence 
sauf indications contraires) :



• Intro de quatre ou cinq minutes lente, 
atmosphérique et vaporeuse



• “Amour dans le motu”



• “Packshot”



• “La Femme” 

(au chant-duo : Clémence & Clara)



• “Interlude” + “Hypsoline” 

(au chant : Marlon)



• “From Tchernobyl With Love” 

(au chant : Marlon)



• “Le blues de Françoise”

enchaîné à l’instrumental “Paris 2012”



• “Si un jour”



• “Nous étions deux” 

(au chant : Marlon)



• “Sur la planche” 

(Clémence au chant principal,

Clara en seconde voix)



• “It’s Time To Wake Up
(California 2023)” 

(chant-duo : Clémence & Clara)



• “Télégraphe” 

(chant-duo : Marlon & Clémence)



• “Antitaxi” 

(au chant : Marlon)



• “La cabane perchée” 

(nouveauté, instrumental 

avec onomatopées « hou ! hou ! hou ! hou ! » 

en guise de gimmick-refrain)



• “Welcome America” 

(au chant : Marlon)



• “La Femme ressort”



• “Marie, tu respires le sexe” 

(au chant : Marlon)



— Rappel :



• “La vague” 

(« Cette chanson sera sur notre deuxième album », 

un titre ésotérique, entre chant liturgique 


et l'ambiance lancinante de “It’s Time To Wake Up” 

— chant-duo : Clémence & Clara)



• “Mycoses” 

(un inédit)



• “Rien à dire”
(Patrick Vidal et Marlon au chant)



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Message  GUIBERT FRANCOIS Jeu 16 Juil - 14:04

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Nouvelle page inédite

« Compte rendu du concert “Did You See That???” & “Psycho Tropical Berlin”

de LA FEMME

le 5 juillet 2015 au POINT EPHEMERE (Paris) »

en ligne sur ce lien (à copier-coller) :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/LA-FEMME--k1-concert--g-Did-You-See-That--f--f--f--g--et--g-Psycho-Tropical-Berlin-g--k2--le-5-juillet-2015-au-POINT-EPHEMERE--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


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LA FEMME

Concerts “DID YOU SEE THAT ???” & “PSYCHO TROPICAL BERLIN”

le samedi 18 avril 2015
sur la place de la République à Paris

et le dimanche 5 juillet 2015
au Point Ephémère (Paris) :


« La Femme ? Ils sont absolument géniaux. On dirait vraiment les derniers des bras cassés mais quand on les écoute, on se prend une très bonne gifle. Si tous les musiciens du monde pouvaient être comme eux, au premier degré comme au centième, ce serait parfait. Ils sont ce qu’ils sont. Ils assument ce qu’ils sont. Et n’ont pas d’autres vélléités que de se faire plaisir et faire plaisir aux autres. » (© Benjamin Biolay, dans le documentaire “Victoires de la musique : les révélations” diffusé le 14 février 2014 sur Antenne 2)

« Bonsoir, on est le groupe Mystère. »
(© Marlon Magnée, 21h20, 5 juillet 2015)

Sous ce nom clin d’œil, durant une heure au Point Éphémère, La Femme donne un concert dément de pop 100 % franco-française et dotée d’une attitude rock roll dingo. Très bon, le son est incisif, scotchant et électrisant.

Bondée car en formule “entrée libre”, la salle est trop petite pour accueillir tous les fans du groupe. Malgré tout, peu importe qu’il n’y ait aucune aération (35 degrés ?). Car on est privilégiés et chanceux de profiter pleinement de chaque instant de ce set.

Biolay a raison : derrière son improbable dégaine vestimentaire et visuelle (spontanée, bigarrée, chouettos), la bande à Sacha et Marlon possède une créativité incroyable. C’est une chose méritée qu’elle tourne à travers le monde depuis plusieurs années. Et le plus souvent grâce au système D, par ses propres moyens et contacts.

De Paris et de Biarritz, ces pieds nickelés au style psycho tropical revendiqué ont un sacré don pour composer des morceaux pop impeccables, d’une richesse inouïe. Dans chaque titre, on entend et devine une multitude d’influences réjouissantes : yé-yé, punk, rock’n’roll, entre autres.

La Femme est d’ailleurs l’une des très rares formations à écouter d’abord et avant tout beaucoup de groupes français. En général, depuis des décennies, les artistes francophones (quels qu’ils soient) revendiquent tristement dans leurs interviews des influences de musique internationale : classic rock, indie, hype, pop music, grunge, metal, punk, electro, etc.

Sacha, Marlon et leurs Copains, eux, c’est tout le contraire : du français à fond les ballons. Il faut saluer les supers goûts musicaux francophiles des La Femme, trop rarement clamés dans l’Hexagone.

Du coup, La Femme est très franco-française dans sa musique et ses paroles. Celles-ci sont d’ailleurs toutes chantées dans la langue natale et naturelle de Marlon, Sacha, Clémence et les autres.

Sur scène, il n’y a pas de bandes synthétiques préenregistrées. Chaque détail sonore et musical du premier album est soit rejoué en direct à la note près (“Nous étions deux”), soit réinventé sous forme d’improvisation.

Question impro, c’est le cas pour “It’s Time To Wake Up (California 2023)” qui devient une sorte de transe psychédélique (mot à la mode en 2015) mais pas barbante. Et pour “Antitaxi”, dans une version d’ailleurs très rageuse. Sacha transforme en mode inversé le fameux “break” de guitare surf situé avant la partie chantée. Il en fait de même pour les sons aigrelets de son instrument que l’on entend entre chaque phrase scandée « Prends le bus ! Prends le bus ! Antitaxi ! (etc.) ».

L’alchimie créative entre les membres du groupe coule de source, à plein régime, de manière limpide. Il y a Marlon Magnée (claviers, chant masculin lead), Sacha Got (guitare électrique au son surf et clair la plupart du temps, chant masculin, parfois au clavier), Sam Lefèvre (basse), Noé Delmas (batterie).

Nuñez Hijo, aux claviers, quelquefois percussionniste, est le Flavor Flav (Public Enemy) punky showman de La Femme. Au Trianon le 14 novembre 2013, il était peinturluré en marsupilami. Ce soir au Point Ephémère, sous sa cagoule noire ¡ ay caramba !, il est un amusant subcommandante latino parigot du dimanche.

Clémence Quélennec est “la” chanteuse idéale qu’il fallait à La Femme. Au niveau visuel et vocal, elle est le pivot central du groupe. Elle dose de manière subtile et spontanée ses très nombreuses interventions vocales.

Dans la retenue tout en étant franchement (et heureusement) présente, elle apporte l’indispensable touche féminine nécessaire à un groupe portant un tel patronyme.

En prime, son look scénique mi-Années Folles mi-Rose Bonbon & Palace 80s est à chaque fois parfait. Toujours en adéquation avec la musique, les clips, chansons et photos de La Femme.

Ce concert précieux et éclatant au Point Ephémère est parfaitement maîtrisé. Tout en laissant un maximum de place à la dinguerie spontanée de Marlon & co.

Il laisse présager un futur deuxième album de La Femme aussi brillant et élégant que le chef-d’œuvre “Psycho Tropical Berlin” (2013).

Plusieurs morceaux, qui figureront sur leur futur Compact Disc Laser sont joués ce soir. En intro : “Mystère”, ritournelle poppy instrumentale et enjouée.

Ensuite, deux inédits, jamais joués à Paris auparavant. Le premier est basé sur un gimmick tubesque et carré, alliant guitare rythmique funk’n’surf de Sacha et sons de claviers mi-sixties mi-french 80s par Marlon, Clémence et Nuñez. La rythmique basse/batterie est à la fois tranquille et solide.

Les paroles, interprétées par Sacha (lunettes noires, chemisette estivale ouverte & t-shirt), sont pile poil dans l’esprit textuel à la fois mystérieux et simple de La Femme. Extraits : « Tu es partie / Je suis seul dans mon lit / Tous les soirs / (…) Qu’est-ce qu’il se passe ? / Il faut chasser le diable / Qui est en moi / (…) Énerve-toi / Exorcise-moi (…) » Avec en prime, joué par Sacha, un super solo de guitare surf.

La seconde nouveauté, sur un rythme rapide et enjoué, est une sorte de thème western nouvelle génération. Avec des ambiances à la Ennio Morricone ou Chris Isaak, revues et corrigées par des jeunes Parisiens azimutés.
Les nappes de claviers sonnent, d’une certaine façon, comme des cuivres mariachi. Sacha effectue de majestueuses envolées avec sa guitare. Un peu comme le générique d’ouverture du film “La folie des grandeurs” composé par Michel Polnareff. Mais avec un tout autre son de guitare, tout en restant dans cet esprit sixties. Axés autour de déceptions amoureuses, les vers sont interprétés à deux, en simultané, par Clémence et Marlon. Qui jouent aussi de leurs claviers.

La troisième nouveauté est basée sur le canevas musical de “La cabane perchée”, titre joué lors des concerts 2013/2014 mais non publié sur CD. Là-dessus, des paroles sont ajoutées, en forme de dialogue entre Clémence et Sacha.

Là, l’influence de Patrick Vidal et de son ancien groupe Marie & les Garçons est indéniable. Dans la diction et la manière d’assembler les mots les uns aux autres, le son désincarné de la guitare et celui de la batterie.

En prime, il y a l’expression « rien à dire » prononcée à plusieurs reprises. C’est aussi le titre d’une chanson symbolique de Marie & Les Garçons.

Des mots dignes des groupes 1977/1982 de la vague “Frenchy But Chic” (© Jean-Éric Perrin) sont prononcés : « la nuit sera blanche » (La Souris Déglinguée 1986), « contact visuel », « cortex », « blouson de cuir noir », « gin tonic », etc. Il y a des références à d’autres textes de La Femme : « Est-ce que tu ressens des sensations ? » (“Sur la planche”), « transgénital » (“It’s Time To Wake Up”).

“Me suive” est une formidable et envoûtante incantation pop’n’roll. La guitare (surf, là encore) de Sacha et les sons des trois claviers s’entremêlent à merveille. À un moment, Marlon sort un super son rugueux à la “Thriller” de Michael Jackson (au moment de la danse des morts-vivants dans ce clip). Il s’agit là d’une version “courte” de sept minutes de “Me Suive” de Mystère, contrairement à celle de vingt minutes en écoute officielle sur le site Soundcloud depuis février dernier.

Clémence et Sacha ne chantent pas toutes les paroles, juste quelques strophes. Dans leurs voix en live à ce moment-là, il y a moins d’échos et de “delay” que sur l’original réalisé en studio avec un soin exemplaire de psychoperfectionnistes sonores à la Laurent Voulzy. Bonus par rapport à la version studio longue officielle : à la fin, tel un poète hurluberlu, Marlon chante des phrases bucoliques telles que « (…) Je vais chanter sur tous les toits / Bonjour Paris / Je tombe le masque et me revoilà / (…) Place des Invalides, je veux vivre comme je l’entends / (…) Merci aux oiseaux d’avoir chanté ce jour-là / Je me sens si vivant (…) »

Langoureuse et vaporeuse, la “Vague” met en avant la voix pop de Clémence, sur un tempo ralenti, presque reggae. Sauf qu’à l’inverse de ce style, chaque pulsation de Noé Delmas est jouée de façon rock. Dans les futurs concerts, la phrase « Et la vie s’écoule » risque d’être comprise ainsi : « Et la vie, c’est cool ». Encore plus dans le cas où les paroles ne seraient pas retranscrites sur le livret du futur CD de La Femme. Il est clair que ce double sens, l’un mélancolique, l’autre tendance relax les copains, est voulu par Marlon et Sacha.

En clôture du set : “Marie tu respires le sexe”, une provoc’ potache. Le côté alterno gaudriole de La Femme et le titre dispensable de son répertoire.

Flashback : le samedi 18 avril 2015 de 18h10 à 18h40, La Femme a joué sur le podium de la place de la République (Paris) pour le “Disquaire Day” (la fête du disque). “Télégraphe”, “It’s Time To Wake Up (2023)”, “Mystère”, “Vague”, “Nous étions deux”. Puis des paroles inédites, scandées par Marlon, basées à la fois sur la pulsation rythmique de “Sur la planche” et sur les sons de claviers de “Nous étions deux”. En final : “Antitaxi”. Un set de trente-cinq minutes oniriques de dingopop française, magiques et excitantes, pourtant en pleine lumière du jour.

François Guibert

(14 juillet 2015)


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Message  GUIBERT FRANCOIS Mar 26 Avr - 21:53

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• Nouvelle page spéciale inédite

« Compte rendu détaillé

des concerts “SPHYNX” & “PSYCHO TROPICAL BERLIN” de LA FEMME

— le 18 mars 2016 à l'EMB à Sannois (95)

— et le 23 mars 2016 à L'OLYMPIA (Paris) »


sur ce lien :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/LA-FEMME--k1-concerts--g-Psycho-Tropical-Berlin-g--et--g-Sphynx-g--k2--le-18-mars-2016-a-l-EMB-de-Sannois--k1-95-k2--et-le-23-mars-2016-a-l-h-OLYMPIA--d--compte-rendu-.-.htm


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LA FEMME

le vendredi 18 mars 2016
à l’Espace Michel Berger à Sannois (95)

et le mercredi 23 mars 2016
à l’Olympia (Paris) :


« Ce soir, on va vous jouer un gros paquet de nouveaux morceaux. C’est pour ça qu’on a voulu faire deux sets avec entracte. Et aussi parce que c’est l’Olympia. Le nouvel album sort en septembre. »

© Marlon Magnée, 25 mars, sur scène

La précédente prestation à Paris intra-muros de La Femme le 5 juillet 2015 au Point Ephémère était d’un très haut niveau. Une heure d’une créativité tous azimuts. Trois classiques : “Nous étions deux”, “It’s Time to Wake Up (California 2023)”, “Antitaxi”. Des raretés : l’instrumental “Mystère”, “Me suive” version remaniée, ramenée à une douzaine de minutes.

Et des inédits : d’abord, un funk surf pop carré et mid-tempo avec Sacha au chant (extrait : « Tu es partie / Je suis seul dans mon lit / Tous les soirs (etc.) »). Puis “SSD” (lire plus loin). Ainsi que “Où va le monde ?” dans sa première mouture. C’est-à-dire avec les paroles (désabusées et mélancoliques) chantées en simultané 50/50 par Clémence et Marlon, au même niveau vocal dans la sono. Un genre de morceau dans la veine Chris Isaak s’il jouait du synthé, en plus de ses guitares fifties.

Neuf mois plus tard, les concerts à Sannois et à l’Olympia de la bande à Sacha & Marlon confirment qu’ils sont de talentueux dingogénies de la pop française. À celle-ci, ils mêlent un maximum d’influences réjouissantes : rock’n’roll des années 1950 et 1960, yé-yé, punk, surf, twist, rock alternatif français fin 1980s/début 1990s, chanson française à l’ancienne, new wave Rose Bonbon & “Frenchy but Chic” (© Jean-Eric Perrin).

Et aussi, désormais, des choses comme le psychédélisme. Sauf que, pour ce dernier style, ils en dégagent vite fait bien fait les balourdises baba cool lénifiantes qu’il y a autour. Cela donne des merveilles comme l’hallucinant “Sphynx”. Pratique et pas dangereux : en visionnant le clip dantesque et mirobolant, on peut ressentir les effets procurés par l’acide sans avoir à tester ce machin qui doit vriller le cerveau.

Une heure trente de concert (durée 100 % OK) pour Sannois, deux heures cinq à l’Olympia. Avec un ordre de chansons différent pour chacune de ces prestations. Hormis le rappel : “Télégraphe”, “Paris 2012” et “Antitaxi” enchaînés. En clôture, “La Femme ressort” avec son gimmick accrocheur de guitare aiguë, ses claviers cinéma muet des Années Folles et son champ lexical à la Édith Nylon (le groupe).

Les autres morceaux 2010/2013 interprétés durant l’un ou l’autre (la plupart aux deux) de ces concerts : “Packshot”, “Sur la planche”, “La Femme”, “Interlude”, “Hypsoline”, “Amour dans le motu”, “Nous étions deux”, “It’s Time to Wake Up (California 2023”), “Le blues de Françoise”, “Welcome America”, “Si un jour” (cités dans le désordre).

Marlon & Cie jouent ces désormais standards pop hyper à l’aise pour un rendu aussi nickel impecc’ que sur “Psycho Tropical Berlin”. Peu de samples ou de boucles préenregistrées, à part le gimmick (le souffle/trou d’air sonore) popularisé par “Sur la planche”.

Il y a également une grosse douzaine de nouveaux titres (“Mycoses”, “Elle ne t’aime pas”, “Goa”, etc). En les découvrant, on devine que ce futur CD sera au minimum aussi réussi et enthousiasmant que le chef-d’œuvre “Psycho Tropical Berlin”.

Le spectacle est total. Un an qu’on attend ce concert, aucune déception, la magie est là, tout fonctionne. Zéro décor mais un éblouissant jeu de lumières, de “Sphynx” (premier titre) à “La Femme ressort” (final). Elles sont beaucoup plus vives et flashantes qu’au Trianon le 14 novembre 2013.

Marlon Magnée est la tête pensante n°1. Aux claviers et au chant, ce showman a toujours hors et sur scène des looks à la fois improbables et classes. Quand on voit des photos de jeunes “créateurs” du monde de la mode, c’est évident que plusieurs d’entre eux lui piquent plein d’idées.

Sauf que lui, il a le chic bargeot pour trouver les bonnes fringues bigarrées, de façon spontanée, sans se prendre la tête. Et surtout, c’est lui le prem’s qui trouve avant les autres, les “officiels”, ces idées vestimentaires.

Tête pensante n°2 : Sacha Got. À la guitare (super son surf délicat et limpide), régulièrement au chant (“Hypsoline”), parfois au thérémine. Il est en retrait les trois quarts du concert si l’on compare à l’attitude spontanément leader de Marlon. Avec ce dernier, il compose tous les titres de La Femme. Tous deux sont l’âme artistique, le socle fondateur du groupe.

Parmi les nouveautés, Sacha chante “SSD” (abréviation codée de “Strasbourg-Saint-Denis”). Il est looké cravate, chemisette et lunettes noires à la Alain Pacadis option Monsieur Propre, sans le côté glauque et repoussant. Un morceau racontant une dérive/errance nocturne dans ce quartier, « à base de Star Night (une discothèque du 75010, ND FG) et Gin Tonic ». En écho féminin, dans le rôle d’une femme vénale : Clémence. Influences principales de ce morceau : Marie & les Garçons, Patrick Vidal.

Clémence Quélennec est la personne parfaite pour être la chanteuse principale de La Femme. Déjà, son look de jeune fille moderne est toujours soigné, élégant. Son charisme est raccord avec tous les divers visuels de La Femme. Même quand ce n’est pas elle qui est représentée sur telle photo, tel dessin.

Et avant tout, vocalement, elle a le truc en plus, qui fait qu’elle peut s’approprier tous les titres du groupe. Y compris ceux qui sont interprétés par d’autres, présentes pour la plupart par ailleurs sur scène ces deux soirs.

Elle chante les mots écrits par Sacha & Marlon avec une sorte de “piquant” vocal, sa touche perso. À la fois concentrée et dans la retenue permanente. Une voix robotique et pleine de chaleur humaine, toujours sur le fil. Et tout ça à chaque représentation live du groupe. Clémence (chant, claviers) apporte énormément à l’identité scénique de La Femme.

L’alchimie “gang soudé de rock’n’roll” (qui fait de la dingopop) fonctionne à plein régime avec l’apport de Nuñez Hijo (claviers, percussions, déguisements divers), Sam Lefèvre (basse, claviers) et Noé Delmas (batterie, avec a priori, que ça interfère ou non dans son jeu, beaucoup de rock alterno dans ses goûts musicaux).

Chacune de leurs invitées féminines (Mathilde Marlière, etc.) sur ces deux dates franciliennes est choisie pour un timbre vocal précis, collant avec le(s) morceau(x) qu’elles interprètent.

Ainsi, Clara Luciani a un ton évanescent, langoureux et mélancolique. Grace Hartzel, anglophone, chante “Always the Sun”, nouveauté pop radieuse. Jane Peynot a une voix plutôt aiguë, robotique, convenant aux morceaux dépressifs mais biens.

La toute jeune Angela, 18 ans environ, chante la comptine yé-yé “Septembre”, potentiel mégatube. Un texte qui coule de source, aux mots simples. Assemblés les uns aux autres, ils forment une parabole de la destinée humaine quotidienne dans le monde moderne. Un genre de “Métropolis” (le film) textuel, vu à travers les yeux et la plume d’une enfant, même si les paroles sont de Sacha & Marlon. Il faut que La Femme sorte cette ritournelle poppy en single.

Uniquement présente à l’Olympia, Battista Acquaviva chante en lead “Psy zouk”, un titre pop chaloupé sous des influences caribéennes (qui viennent de Sacha).

Bonne nouvelle : La Femme semble avoir relégué aux oubliettes le lourdingue potache “Marie tu respires le sexe” (joué au Trianon 2013 et au Point Ephémère 2015). Elle le remplace par le tout aussi rock (rythmique qui bastonne bien) “Tatiana”. Marlon Magnée, ici chanteur de rock déglinguo, débite à toute vitesse des paroles racontant une rencontre marquante avec une fille à New York. Les synthés sonnent presque comme des guitares rageuses.

“La vague” (titre connu des aficionados sous le titre-refrain “Et la vie s’écoule”) et “Le vide” ont en commun : une ambiance ésotérique, planante (sans l’esthétique pop music). Un tempo lent. Et un magnifique chant de sirènes à deux ou trois voix.

Via ses concerts, clips, photos, disques et chansons, la bande à Sacha & Marlon transmet et procure d’innombrables psycho chouettos sensations. En plus, humainement, ça a l’air d’être des gars en or. Simples, bon esprit, pas prise de tête, passionnés par la et leur musique.

Vis-à-vis de cette dernière, ils sont hyper pointilleux, exigeants : ils ont raison. Ils savent ce qu’ils veulent, quels sons, styles, visuels, il faut pour tel morceau, telle vidéo, etc. C’est comme ça qu’ils arrivent à pondre des dizaines de morceaux époustouflants.

Comme le déclare Marlon à Maxime de Abreu sur le site “Les Inrockuptibles” (mars 2016) : « On veut faire le meilleur album dont on est capable et n’avoir aucun regret au final. On veut faire en sorte que rien ne nous fasse chier quand on le réécoutera dans quelques années. »

François Guibert

(24 avril 2016)

N.B. : La Femme sera en concert le vendredi 27 janvier 2017 au Zénith de Paris.

Places en ventes sur ce lien (entre autres) :

http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Pop-rock-Folk-LA-FEMME-ZPFEM.htm


LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 16042512071020773814177422
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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 16042512063220773814177399LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 16042512063220773814177399


— Set list du concert du vendredi 18 mars 2016 à Sannois de 22h25 à 23h55 :


• “Sphynx” (chant : Clémence Quélennec)
• “Elle ne t’aime pas” (chant : Marlon Magnée / Chœurs : Clémence Quélennec)
• “Mystère” (instrumental)
• “Mycoses” (chant : Clémence Quélennec)
• “Septembre” (chant : Angela)
• “Si un jour” (chant : Clémence Quélennec)
• “Sur la planche” (chant : Clémence Quélennec & Clara Luciani & Jane Peynot)
• “Always the Sun” (chant : Grace Hartzel)
• “Goa”
• “La Femme” (chant : Clara Luciani, Clémence Quélennec & Jane Peynot)
• “Où va le monde ?” (chant : Marlon Magnée / Chœurs : Clémence Quélennec & Sacha Got)
• “Nous étions deux” (chant : Marlon Magnée)
• “Tatiana” (chant : Marlon Magnée)
• “SSD” (chant : Sacha Got)
• “It’s Time to Wake Up (California 2023)” (chant : Clara Luciani, Clémence Quélennec & Marlon Magnée)

1er rappel :
• “Le vide”
• “Télégraphe” (chant : Marlon Magnée & Clémence Quélennec)
• “Paris 2012” (instrumental)
• “Antitaxi” (chant : Marlon Magnée)

2e rappel :
• “La Femme ressort” (chant : Jane Peynot / Chœurs : Clémence Quélennec).


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— Set list du concert du mercredi 23 mars 2016 à l’Olympia :


1er set, de 20h20 à 20h55 :
• “Sphynx” (chant : Clémence Quélennec)
• “Amour dans le motu” (chant : Clémence Quélennec)
• “Mycoses” (chant : Clémence Quélennec)
• “Septembre” (chant : Angela)
• “La Femme” (chant : Clara Luciani & Clémence Quélennec)
• “Interlude”
• “Hypsoline” (chant : Sacha Got & Clémence Quélennec)
• “Psy zouk” (chant : Battista Acquaviva)
• “Elle ne t’aime pas” (chant : Marlon Magnée / Chœurs : Clémence Quélennec)

2e set, de 21h25 à 23h :
• “Packshot” (chant : Clémence Quélennec)
• “Sur la planche” (chant : Clémence Quélennec, Clara Luciani et toutes les invitées)
• “Mystère” (instrumental)
• “Always in the Sun” (chant : Grace Hartzel)
• “Le blues de Françoise” (chant : Mathilde Marlière & Clémence Quélennec)
• “Où va le monde ?” (chant : Marlon Magnée, chœurs Sacha Got & Clémence Quélennec)
• “Nous étions deux” (chant : Marlon Magnée)
• “Me suive” (chant : Clara Luciani, Clémence Quélennec & Marlon Magnée)
• “SSD” (chant : Sacha Got / Voix parlée : Clémence Quélennec)
• “Tatiana” (chant : Marlon Magnée)
• “It’s Time to Wake Up (California 2023)” (chant : Clara Luciani, Clémence Quélennec & Marlon Magnée)

1er rappel :
• “La vague” (chant : Clémence Quélennec, Clara Luciani & Jane Peynot)
• “Si un jour” (chant : Clémence Quélennec)
• “Télégraphe” (chant : Marlon Magnée & Clémence Quélennec)
• “Paris 2012” (instrumental)
• “Antitaxi” (chant : Marlon Magnée)

2e rappel :
• “Welcome America” (chant : Marlon Magnée)
• “La Femme ressort” (chant : Jane Peynot • chœurs : Clémence Quélennec).


LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 16042512061720773814177390
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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu Empty Re: LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu

Message  GUIBERT FRANCOIS Mer 28 Déc - 2:06

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Les chansons du concert de LA FEMME

le 2 décembre 2016 à L'Orange Bleue à Eaubonne (95)


sont en ligne séparément.

Le concert est aussi en écoute dans son intégralité :

https://www.youtube.com/channel/UC_fBGdKXpvSQEcjAUspUiMg/videos?shelf_id=0&view=0&sort=dd

+ les miniconcerts Maison de la Radio (31 août), Flow (8 septembre), Fnac Bercy (16 septembre).


LA FEMME, 2 décembre 2016, 21h35 à 22h50, L'Orange Bleue à Eaubonne (95) :

Concert de La Femme super abouti. Impressionnant de rigueur et de dinguerie musicale parfaitement maîtrisée et spontanée.
Déjà, les concerts à l'EMB de Sannois (95) le 18 mars et à l'Olympia (Paris) le 23 mars étaient enthousiasmants. Avec un maximum de nouveautés et une créativité de chaque instant.

Là, par rapport à ceux-ci et aux miniconcerts (Maison de la Radio, Flow, Fnac Bercy) en août septembre, on sent toute la tournerie live accumulée au fil de leurs concerts chez les Américains d'Amérique (du Sud). Et ailleurs dans le monde, en octobre/novembre.

Ils rajoutent partout plein de détails sonores qu'il n'y avait pas lors des concerts de mars dernier. Ils affinent le trait à de nombreux endroits : dans les musiques, voix, arrangements, choeurs, le jeu de scène, la cohésion de groupe de rock scénique sous influences multiples.

Ils rajoutent deux chansons à leur set live : “Le vide est ton nouveau prénom”, “Exorciseur”. Et aussi “Tueur de fleurs”, qu'ils ont toutefois déjà présentée lors des miniconcerts parisiens à la rentrée. La sonorisation est excellente.

La Femme, c'est la locomotive musicale française n°1 parmi les groupes de jeunes, destination le monde. La Bande à Sacha & Marlon, c'est des génies pop français sous des dehors pieds nickelés chouettos, à la cool, bon esprit, total' accessibles. Ça promet pour le concert du Zénith (Paris) le 27 janvier 2017.  

François Guibert
(samedi 3 décembre 2016, 0h25)
GUIBERT FRANCOIS
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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu Empty Re: LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu

Message  GUIBERT FRANCOIS Ven 2 Juin - 12:59

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• Page spéciale

« Comptes rendus détaillés des concerts “MYSTÈRE” de LA FEMME

— le 2 décembre 2016 à l'Orange Bleue à Eaubonne (95)

— le 27 janvier 2017 au Zénith (Paris)

— le 27 avril 2017 à la Cité des Sciences (Paris) »

sur ce lien :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/LA-FEMME--k1-concerts--g-Mystere-g-%2C--g-Psycho-Tropical-Berlin-g--k2--le-2-decembre-2016-a-l-h-Orange-Bleue-a-Eaubonne--k1-95-k2-%2C-le-27-janvier-2017-au-Zenith--k1-Paris-k2--et-a-la-soiree--g-Sciences-frictions-g--le-27-avril-2017-a-la-Cite-des-Sciences-et-de-l-Industrie--d--compte-rendu-.-.htm


LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 17052701335422355015062423


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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 17052609213822355015062085


1°) LA FEMME

Avec Marlon Magnée (chant, claviers),
Sacha Got (guitare, chant, theremine),
Clémence Quélennec (chant, claviers),
Sam Lefevre (basse, claviers, flûte, tambourin)
Nunez Ritter (claviers)
et Noé Delmas (batterie).

Chronique de l’album “MYSTÈRE” (2016)
+ compte rendu des concerts
le vendredi 27 janvier 2017 au Zénith (Paris)

et lors de la soirée “Sciences frictions”
le jeudi 27 avril 2017 de 22h15 à 23h30
à la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris) :


Les albums “Psycho Tropical Berlin” (2013) et “Mystère” (2016) sont ce qu’il y a de plus attractif, séduisant et accrocheur dans la pop française de l’actuelle décennie. Tendance dingo psychopathe tous azimuts. Mâtinée d’un maximum de styles : rock’n’roll, yé-yé, punk, twuyst, chanson, funk, un soupçon de rap et de deejaying (“Exorciseur”), sono mondiale pas rébarbative, etc.

En les écoutant, ces disques procurent de durables sensations addictives, superpositives et réjouissantes.

Marlon Magnée et Sacha Got, les auteurs-compositeurs du groupe, créent des chansons exceptionnelles. Énergiques et dynamiques, elles filent la patate et font vibrer l’auditeur à tous les coups. Même après des centaines ou milliers d’écoute.

Elles sont ancrées dans leur quotidien parisien (“SSD”, le 75010 où ils résident lorsqu’ils ne sont pas en tournée) et portées vers d’oniriques rêveries (“Vagues”, “Le chemin”).

Sur l’album “Mystère”, La Bande à Sacha & Marlon fend l’armure gothique pop chouettement glaçante de “Psycho Tropical Berlin” (“Packshot”, “Hypsoline” “Saisis la corde”). Cela ne veut pas dire que ce premier CD est à dénigrer depuis septembre 2016 et la parution de “Mystère”.

Les deux disques sont d’une même haute teneur créative. Ils ont une ambiance globale différente (avec, à l’intérieur, plein de styles d’un titre à l’autre).

“Psycho…” sonne plus mi-synthétique mi-organique. “Mystère” est orienté vers la chanson (“Le vide est ton nouveau prénom”) et des tempos lents. Avec des accélérations punky (“Tatiana”) ou de la musique électronique de danse rapide de jeunes (“SSD”).

On décèle dans les textes de “Mystère” une profondeur (“Tueur de fleurs”, “Où va le monde ?”) qu’il n’y a pas dans ceux de certains titres de “Psycho Tropical Berlin” (“Antitaxi”, “Welcome America”, “Nous étions deux”, “Sur la planche”).

Marlon et Sacha écrivent leurs émotions vécues à propos de la vie, de l’amour (“Le vide est ton nouveau prénom”). Et même de la mort (un de leurs amis d’enfance de Biarritz est décédé en 2015) dans “Vagues”, sans pour autant que ce soit dépressif. Au contraire, les chansons des LF sont euphorisantes, même quand les textes sont d’humeur désabusée.

Dans “Septembre”, ils racontent leurs souvenirs d’enfance avec leurs regards d’adultes. En gardant à l’esprit qu’il faut toujours faire ce qu’on veut et ce qu’on aime dans la vie. Sans se laisser polluer l’existence et le moral par des parasites et de mauvaises vibrations.

“Couteau”, disponible début septembre 2016 dans une édition digipack Fnac limitée, est un solide bonus très intéressant. Ce n’est pas un reliquat nazebrock de session studio. Par son aspect robotique, ce morceau (jamais joué en concert) se rapproche de “Packshot”, “La Femme ressort” et “Si un jour”.

Les La Femme ont assimilé les incontournables et les perles peu connues de la culture musicale française. Des années 1960 (voire même d’avant) à aujourd’hui. Tout en ayant leurs oreilles ouvertes vers les musiques et groupes des autres pays (“Al Warda”, “Psyzook”). Qu’ils découvrent au fil des concerts donnés à travers le monde depuis 2011.

Clémence Quélennec est la figure de proue visuelle et vocale du groupe. Elle incarne à merveille La Femme. Ses tenues de scène sont toujours impeccables. Au Zénith, elle abore une veste jaune brillante, les cheveux laqués et plaqués en arrière (par Dyna Dagger avant le show dans la coulisse).

Classe et concentrée, elle chante pile poil comme il faut les textes écrits par Sacha et Marlon. Clémence est aussi l’auteur du refrain rappé de “Exorciseur”, où elle joue avec les syllabes et onomatopées. Clémence représente La Femme par excellence.

Le 27 janvier 2017 au Zénith, La Femme présente un spectacle aussi enthousiasmant, artistiquement riche et abouti que leur concert du 23 mars 2016 à l’Olympia. Et de la même durée pas ennuyante : deux heures. Tout en étant différent dans l’ordre et le choix des morceaux.

Ainsi, au Zénith, “Al Warda” (1), “Le vide est ton nouveau prénom”, “Exorciseur”, “Tueur de fleurs” prennent la place du triptyque “La Femme”/“Interlude”/“Hypsoline”, “de “Amour dans le motu”, Mystère”, “Always in the Sun”, “Le blues de Françoise”, “Me suive”, “Psyzook”, “Welcome America” interprétés à l’Olympia.

Chaque morceau est conçu comme un tableau mi-music-hall futuriste, mi-sciences-fictions gonzo pop avant-gardiste.

Depuis mars 2016, par-ci par-là, le groupe joue régulièrement les nouveautés de l’album “Mystère”. Ils en ont amélioré/intensifié l’interprétation depuis septembre dernier (quand est sorti ce disque). Notamment en les jouant en première partie des Red Hot Chili Peppers en septembre/octobre (dont trois Bercy) puis en tête d’affiche en Amérique (du Sud comme du Nord).

Les doigts sur leurs synthés (et basse, batterie, guitare), ils maîtrisent pleinement les versions scéniques de leurs propres chansons. Ils peuvent ainsi faire ce qu’ils en veulent et ajouter de multiples détails sonores selon leurs envies du moment.

Marlon s’amuse régulièrement à triturer les sons sortant de son clavier (“Sphynx”, entre autres). Pour que cela donne des sons impeccablement dissonants et étranges. Ils jouent aussi les mêmes parties de synthé mais avec une autre sonorité.

Le groupe prolonge comme bon lui semble “It’s Time to Wake Up (California 2023)” pour faire entrer les spectateurs dans une sorte de transe.

Durant des mois, la Bande à Sacha & Marlon a préparé ce spectacle unique de façon consciencieuse et déterminée. Entre deux dates de concerts données hors de la capitale française.

Ne lésinant sur rien, ils réalisent ce qui est le mégashow pop français à Paris de l’année 2017. Réussite totale, à tous points de vue. Comme la consécration de la première grosse étape (six à sept ans d’existence) du parcours de La Femme. Devant six mille dingofans accros à “Psycho Tropical Berlin” et “Mystère”.

Au Zénith, par rapport à l’Olympia, il y a en plus une dimension de mégashow total. Avec un éblouissant jeu de lumières, différent à chaque titre.

La participation du collectif de danseurs goth pop high tech House of Drama à ce show est essentielle : Aymeric Bergada du Cadet (qui a aussi assuré la mise en scène avec Marlon Magnée), Dyna Dagger, son déluré acolyte Igor Dewe, Ylva Falk, Amélie Poulain. Ils étaient déjà de la partie sur scène lors du concert de La Femme le 14 novembre 2013 au Trianon.

Ils interviennent sur de nombreux morceaux (dont “Elle ne t’aime pas”), avec d’extravagantes et scintillantes tenues, différentes à chaque apparition. Un coup, ils sont en Égyptiens növö d’il y a plus de deux mille ans (“Sphynx”), une autre fois à la “Kill Bill” (le film de Quentin Tarantino) pour le final “Antitaxi”. Et ainsi de suite.

Sur “SSD”, les filles se la jouent aguicheuses sexy tandis qu’Igor Dewe est habillé en gentleman farmer. Pour ce titre, comme sur le disque, Dyna Dagger fait la voix de l’accorte dame des « rues du Paris tragique » (« Ben alors toi ? Qu’est-ce tu fais là ? », etc.).

À gauche et à droite de la scène : deux portraits géants (de six à dix mètres de hauteur) de Grace Hartzel, égérie visuelle du groupe. Vêtue en “Sphynx” (comme dans le clip du même nom et dont elle est la vedette). Avec ce même look de Cléopâtre ressuscitée et inquiétante, elle apparaît en vrai, aux côtés de House of Drama, durant la version live de “Sphynx” ce soir au Zénith.

Spécialement pour cette date, trois violonistes lookées LF (béret classe sur la tête) : Gabriella Celia, Clara Dachin, Valentina Gasparini. Elles interviennent sur “Sphynx”, “Sur la planche”, “Al Warda”, “Le vide est ton nouveau prénom”.

Aurélie Magnée (chant lyrique) fait les chœurs sur “Al Warda” ainsi que “Le vide est ton nouveau prénom”. C’est elle qui fait la même partie vocale, enregistrée en l’église Saint-Eustache, Forum des Halles, 75001, sur la version studio de ce morceau.

Clara Luciani se partage le chant avec Clémence Quélennec sur “Vagues”, avec Marlon Magnée sur “It’s Time to Wake Up”. Elle fait les chœurs sur “Al Warda”, dont la voix lead est assurée par Sarah Benabdallah (comme sur l’album).

Comme à Sannois (18 mars 2016) et à l’Olympia, et comme sur l’album “Mystère”, Angela Hureau chante la comptine yé-yé pop entraînante “Septembre”.

DJ Pone fait des scratches sur “Exorciseur”. Jacques (disc jockey branché, un proche du groupe) intervient à la guitare funk sur “SSD”.

La Femme se renouvelle d’une prestation à l’autre. Elle expérimente diverses formules musicales, avec tels invités, telle chanteuse amie en guest. On peut le constater en comparant le concert du Zénith avec celui, deux mois plus tard, à la Cité des Sciences.

Dans cette salle le 27 avril, durant une heure quinze, ils font des arrangements sensiblement différents. C’est le cas pour “Sphynx”, “Packshot”, “Où va le monde”, “It’s Time to Wake Up” et “Nous étions deux”.

Grace Hartzel vient chanter “Always in the Sun”. Une flûtiste japonaise intervient sur “Nous étions deux”, “It’s Time to Wake Up (California 2023)” et “Vagues” (mais, par contre, on ne l’entend guère dans la sonorisation.

Igor Dewe et Dyna Dagger (du collectif House of Drama) dansent aux côtés des La Femme durant “Sphynx”, “Elle ne t’aime pas”, “Sur la planche”, “Paris 2012”, “Tatiana”, “Antitaxi”.

Environ mille personnes chanceuses assistent à ce concert payant, pas cher (23 €) et ouvert à tous. Logique et mérité que des centaines de milliers de jeunes en France et dans plein d’autres pays se retrouvent dans les morceaux de La Femme. Paroles (même quand ces auditeurs ou spectateurs ne parlent pas français) comme musiques. Ainsi que dans leur démarche artistique avant-gardistes, leurs visuels (pochettes de disques, photos freestyle sur l’internet), leurs tenues scéniques.

François Guibert
(27 mai 2017)
 
(1) : la chanson “Al Warda” n’a été jouée auparavant qu’une fois, le 18 mars 2016 à l’EMB de Sannois (95).

N.B. : le 31 août 2016 au studio 105 de la Maison de la Radio, La Femme a donné un miniconcert de quarante minutes pour l'émission “Foule sentimentale” (France Inter). Dont “Sphynx” en introduction et “Tueur de fleurs”, deux titres qui n’ont pas été diffusés dans cette émission animée par Didier Varrod.
Dans le public, il y avait la chanteuse et pianiste Juliette Armanet. Elle était venue en collègue Barclay de La Femme. Didier Varrot l'a interviewée, lui demandant si, par hasard, ce ne serait pas sa chevelure qui aurait servi de modèle à la pochette de l'album “Mystère”. Elle n'a ni démenti ni confirmé cette supposition bien informée mais n’était pas surprise par la question.
Il suffit de regarder les pochettes de son EP quatre titres “Cavalier seule” (2016) et de son premier album “Petite amie” (2017), et on a la réponse.


LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 17052702332922355015062432


2°) LA FEMME

le vendredi 2 décembre 2016 de 21h35 à 22h50
à L'Orange Bleue à Eaubonne (95) :


Concert de La Femme super abouti. Impressionnant de rigueur et de dinguerie musicale parfaitement maîtrisée et spontanée.

Déjà, les concerts à l'EMB de Sannois (95) le 18 mars et à l'Olympia (Paris) le 23 mars étaient enthousiasmants. Avec un maximum de nouveautés et une créativité de chaque instant.

Là, par rapport à ceux-ci et aux miniconcerts (Maison de la Radio, Flow, Fnac Bercy) en août septembre, on sent toute la tournerie live accumulée au fil de leurs concerts chez les Américains d'Amérique (du Sud). Et ailleurs dans le monde, en octobre/novembre.

Ils rajoutent partout plein de détails sonores qu'il n'y avait pas lors des concerts de mars dernier. Ils affinent 
le trait à de nombreux endroits : dans les musiques, voix, arrangements, choeurs, le jeu de scène, la cohésion de groupe de rock scénique sous influences multiples.

Ils rajoutent deux chansons à leur set live : “Le vide est ton nouveau prénom”, “Exorciseur”. Et aussi “Tueur de fleurs”, qu'ils ont toutefois déjà présentée lors des miniconcerts parisiens à la rentrée. La sonorisation est excellente

L'album “Mystère”, c'est tout le génie de la musique pop (dynamique et jeune) de France. C'est un disque dont tous les Français et Françaises peuvent être fiers. C'est un chef-d'oeuvre, aussi fort que “Psycho Tropical Berlin”. Avec dedans encore plus de chaleur, d'émotions profondes et de sons organiques.

La Femme, c'est la locomotive musicale française n°1 parmi les groupes de jeunes, destination le monde. La Bande à Sacha & Marlon, c'est des génies pop français sous des dehors pieds nickelés chouettos, à la cool, bon esprit, total' accessibles. Ça promet pour le concert du Zénith (Paris) le 27 janvier 2017.

François Guibert

(3 décembre 2016, 0h25 du mat')


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Message  GUIBERT FRANCOIS Lun 6 Mai - 22:12

LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu Qyfw


Nouvelle page spéciale

« AJA (Clémence Quélennec en solo),

ses trois premiers concerts,

les 29 mars + 4 & 5 avril 2019 à Paris  »  


sur ce lien à copier-coller :
https://lachanteusemariefrance.fr.gd/AJA--k1-Clemence-Quelennec-en-solo-k2-%2C-ses-trois-premiers-concerts%2C-les-29-mars-%2B-4-et-5-avril-2019-a-PARIS--d--compte-rendu-.-.htm


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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu Awz6


AJA (Clémence Quélennec en solo)

Ses trois premiers concerts

— Vendredi 29 mars 2019
à l’Espace B (75019)

— Jeudi 4 avril 2019
au Point Éphémère (75010)

— Vendredi  5 avril 2019
au Breakfast Club (75010 SSD) :


« Ce sont des chansons que j’ai composées au Maroc, où j’habite depuis deux ans. Et je suis contente de les partager avec vous. »

:copyright: Clémence, au micro du Breakfast SSD

Depuis 2011, elle est la chanteuse emblématique du groupe La Femme. En 2019, Clémence Quélennec se produit sous un nouveau nom de scène : Aja. Toute seule, avec ses claviers, une ou deux machines en plus, et son ordinateur Mac portatif.

Face à elle, pour chacun de ses trois premiers miniconcerts, quelques dizaines de personnes privilégiées. Des ami(e)s à elle, ses proches, mais aussi des LF (La Femme) Dingofans accros aux albums “Psycho Tropical Berlin” et “Mystère”.

On découvre, en exclusivité totale, les mystérieuses — car pas encore sorties — compositions personnelles de Clémence. La set list sera la même pour ces trois dates : cinq titres. Sans aucun doute ceux qui figureront sur son EP à paraître cette année.

À leur écoute, on constate que le Maroc, ses montagnes, ses probables plaines désertiques sous très haute température ont une énorme influence sur Clém’. Le style musical est contemplatif, recueilli, positif. Pas new age, ni expérimental, ni easy listening, et heureusement. Ce n’est pas non plus de la techno, même avec des BPMs (battements par minute) ralentis. Il n’y a aucun morceau rapide, ce qui n’est pas gênant.

Ce sont en fait des chansons mélodiques et ludiques, construites uniquement autour de sa voix et de ses synthés & machines.

Elle y ajoute de-ci de-là des samples de vagues, de chants d’oiseaux au petit matin, provenant tous de cette fort lointaine contrée nord-africaine.

Ces cinq créations sont intimistes et raffinées. Elles sont visiblement conçues pour être jouées et écoutées avec attention chez soi ou dans des petits lieux, pas devant des (ou au milieu de) milliers de personnes. Elles sont à l’image de la sensibilité et de la fibre artistiques de Clémence.

En ouverture : un instrumental chaloupé et envoûtant. Clém’ en charmeuse de serpent, de par les sonorités (proches de certaines de celles de “Sphynx” de LF) qu’elle sort de son clavier. Le tempo s’inspire du reggae sans en être réellement, d’autant qu’il n’y a pas de rythmique.

« À distance, je brille / À distance docile », la deuxième plage, justement, en live est musicalement solaire et apaisée. Là aussi, aucune rythmique, uniquement les claviers de Clémence. Avec, désormais, sa voix. Les paroles tournent autour du soleil et d’une dune. La fin du morceau joue sur le contraste entre plusieurs sons de claviers : des nappes langoureuses mêlées à de chouettes et agréables sons aigus.

« Dis-toi que rien ne se perd réellement / Ou ne peut se perdre, jamais » :
elle y parle d’un « garçon sensible », d’une histoire d’amour qui continuera, même quand elle sera finie. Musicalement, il y a des sons synthétiques “asiatiques”, d’autres qui font penser à une flûte traversière. Et là, cette fois, une rythmique, tranquille et douce.

Le quatrième morceau démarre avec de courts et hachés « a-a-a-a » (multipliés par trois ou quatre), qu’elle chante en direct. Puis qu’elle sample pour aussitôt les utiliser en gimmick durant tout le titre.

Ensuite, par-dessus, elle chante aussi des « a(h)-a(h)-a(h)-a(h) », cette fois en prolongeant la note. Et en les chantant sous diverses tonalités. Elle y ajoute quelques phrases en fin de morceau. Avec toujours, durant ce titre, des nappes délicates de synthé.

« Laisse-toi prendre » :
l’ultime mélodie du set démarre par une minute trente instrumentale composée comme si, au niveau sensations, Clémence regardait en même temps la mer. Puis break, rythmique douce et lente à l’appui, elle chante quelques phrases, d'une voix haute et, comme toujours, claire.

Le premier set à l’Espace B est un tour de chauffe, en raison d’une sonorisation mal contrôlée. Puis dans une vraie salle (Point Éphémère) et dans un club bar feutré (Breakfast Club), Clémence bénéficie d’excellentes conditions sonores et techniques.

Ce sont là les deux vrais prem’s concerts d’Aja, réussis, très satisfaisants pour elle comme pour le public.

Ce mini-“Paris tour” (trois gigs en sept jours) est une belle présentation initiatique des cinq premières compositions de Clémence en solo. Subtiles et élégantes. Proposées à toute personne qui souhaite prendre le temps de les écouter, par une talentueuse et discrète chanteuse-clavieriste-mélodiste. Elles ont, a priori, toutes les chances d’être reçues 5/5, d’abord et avant tout par les fans de chanson pop synthétique française.

François Guibert

(3 mai 2019)


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Message  GUIBERT FRANCOIS Dim 2 Juin - 21:06

LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 19060208000923491616260155


Texte en ligne au milieu de la page spéciale AJA :

https://lachanteusemariefrance.fr.gd/AJA--k1-Clemence-Quelennec-en-solo-k2-%2C-ses-trois-premiers-concerts%2C-les-29-mars-%2B-4-et-5-avril-2019-a-PARIS--d--compte-rendu-.-.htm

(avec photos live du 27 mai)


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LA FEMME, Zénith & Cité des Sciences 2017 : compte rendu 19052909521623491616255561


AJA (Clémence Quélennec en solo)

quatrième concert, lundi 27 mai 2019, de 20h50 à 21h15

au Pop Up du Label (14 rue Abel, 75012) :


En provenance des montagnes marocaines, Clémence Quélennec – nom de scène : Aja – est de retour dans la capitale de France pour deux semaines.

Au Pop Up, elle donne ce soir son quatrième concert. Dans huit jours (mardi 4 juin), sortira son premier single, “Dune solitaire”. Il sera accompagné d’un clip, réalisé dans le désert du Sahara par Maxime Gaudet.

Seule en scène, avec son synthétiseur, son Mac portatif, elle a aussi trois machines devant elle. Elle en sort des sons électroniques. Ou encore, pour la quatrième plage, des samples de sa propre voix capturés quelques secondes avant.

La set list est, bien sûr, la même que pour ses trois premières prestations. Le son est très bon, impeccable. Le public, constitué de quelques dizaines de personnes dans ce club, est attentif. Pas un bruit pendant qu’elle joue, et tant mieux.

Clémence propose ainsi une pop onirique, minimaliste et mélodique, au tempo tranquille.

Ses chansons sont dotées d’un esprit typiquement français, option La Femme, avec des textes en français. Elles sont très raffinées, pleines de tact et d’élégance. Tout comme leur créatrice, elles sont portées vers la rêverie et l’évasion.

C’est un privilège, ouvert à tous (5 euros l’entrée), d’assister, en petit comité, à la création/révélation live de ces cinq morceaux. “Dune solitaire” figure en deuz’ sur la set list, après l’instrumental chaloupé et obsédant, un peu reggae sans en être, en ouverture.

D’ailleurs, sur “Dune...”, pour ce gig par rapport à ceux d’avant, elle ajoute ses propres chœurs préenregistrés (« Retrouve-moi »), inédits. Plus quelques sons, façon xylophone, durant la partie instrumentale finale de ce morceau.

Sans tambour ni trompette, Clémence présente très volontiers son projet solo, attachant et envoûtant, à celles et ceux qui prendront le temps de l’écouter. Et de la voir sur scène.

Texte et photos live amateurs :

François Guibert
(1er juin 2019)

Concert d'AJA le jeudi 12 septembre 2019 au Supersonic (9 rue Biscornet, 75012 Paris).
Single & clip "Dune solitaire" en ligne le mardi 4 juin 2019.
EP quatre titres en septembre.



[img]https://nsm09.casimages.com/img/2019/05/30//1905300525372349161625663
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