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BIJOU (PHILIPPE DAUGA) 22/04/2016 Paris : compte rendu

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Message  GUIBERT FRANCOIS Dim 1 Mai - 22:03

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Nouvelle page spéciale

« Compte rendu du concert “1976/2016” de BIJOU (PHILIPPE DAUGA),

le 22 avril 2016 aux RENDEZ-VOUS D'AILLEURS (Paris) »


en ligne sur ce lien :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BIJOU--k1-PHILIPPE-DAUGA-k2-%2C-concert--g-1976_2016-g--le-22-avril-2016-aux-RENDEZ-VOUS-D-AILLEURS--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


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BIJOU (PHILIPPE DAUGA)

Concert le vendredi 22 avril 2016

aux Rendez-Vous d’Ailleurs
(109 rue des Haies, Paris 20e) :


« Avec Bijou, on a fait ce qu’on a voulu. C’était parfait. On visait un public rock, les connaisseurs, les élites. Les gens qui apprécient la finesse. Notre soliste, Palmer, était un vrai styliste. Ce qu’il ne jouait pas était aussi important que ce qu’il jouait. Dynamite était sans conteste le meilleur batteur, et Dauga le chanteur qui chantait le plus fort de tous les groupes de l’époque. La réunion des trois offrait une synergie fabuleuse. On était bien le seul groupe français à revendiquer une tradition tricolore. Sans que ça paraisse rétro. »
© Jean-William Thoury, parolier, réalisateur, manager de Bijou 1977 à 1982, dans “Rock&Folk” (novembre 2015)

Nouvelle appellation scénique en 2016 ainsi qu’en couv’ de l’album paru ce mois-ci : Bijou (Dauga). Un nom moins jivaro que Bijou SVP (rappel : “Sans Vincent Palmer”).

Lorsqu’on va voir Philippe Dauga sur scène, c’est dans l’optique “l’ex-bassiste de Bijou qui se produit en solo” (avec des musiciens). Même s’il y a le mot “Bijou” sur le ticket ou l’affiche.

De cette manière, impossible de rechigner en se disant « c’était mieux avant ». Surtout quand le “avant” (concerts Palmer Dauga Dynamite et sorties d’albums, de “Danse avec moi” à “Bijou Bop”), on ne l’a pas vécu en direct (1).

Évidence et bon sens : au sein de la nouvelle formation, à aucun moment, personne ne songe à ou n’a la prétention de remplacer le guitariste-chanteur Vincent Palmer ainsi que le batteur Dynamite Yan. Avec Dauga, ils resteront à jamais le trio de référence. Sans oublier Jean-William Thoury en homme de l’ombre (parolier, réalisateur). Ainsi que Marie France, déesse chanteuse rockeuse, et son album “39 de fièvre” (1981), réalisé avec trois Bijou (mais sans Dauga).

Cet état d’esprit de ne pas se croire califes à la place des califes était déjà présent dans les deux précédentes formations de Bijou SVP : Patrice Llaberia (guitare, parfois au chant) & Franck Ballier (batterie) de 2004 à 2010. Puis Christophe Jardon (guitare, parfois au chant) & David Misiti (batterie) en 2011 et 2012.

Les deux nouveaux venus, François “Frantz” Grimm (guitare) et Jo Matiss (batterie), ne sont pas pour autant des branques. Cette date parisienne est le deuxième concert officiel qu’ils donnent aux côtés de Dauga. Les trois réunis impressionnent par leur savoir-faire rock’n’roll. Le son, l’énergie, la musicalité enthousiasment et ravissent direct, sans retenue.

Les guitares, rythmiques ou solo, de Frantz respectent celles gravées pour l’éternité sur disque par Palmer. Tout en s’octroyant des libertés afin que le pubic n’ait pas l’impression d’entendre un copier-coller en moins bien.

On ne s’ennuie pas en écoutant les guitares du Frantz. Elles ne sont pas là pour remplir l’espace sonore. Frantz joue très bien de la guitare. Il a la technique adéquate tout en mettant en avant le feeling et le plaisir de jouer.

Dauga joue de la basse à la Dauga. C’est-à-dire avec un son massif, qui claque à chaque note, solide, ultranerveux, vibrant, vrombissant sans cesse.

Dans la grande tradition daugatesque, il casse même une corde durant “Au nom de l’amour” tellement il est à bloc (et se trompe comme d’hab’ dans les couplets de “La fille du père Noël”). Prévoyant, il prend sa basse de rechange pour la suite du concert. Un méga son de basse qui s’accorde à merveille avec la frappe carrée et irréprochable de Jo Matiss.

La set list de ce concert est constituée de douze titres (sur vingt-deux) du répertoire historique (lire plus bas). En prime, il y a des reprises : “Brand New Cadillac” chanté par Frantz, “Harley Davidson”.

“Harley Davidson” s’inspire de la version “Générations rock’n’roll” diffusée en juin 1989 sur Canal Plus. Avec Lio, Helena Noguerra (look d’enfer pour les sisters pop model), Stéphane Sirkis et un batteur, Philippe Dauga en proposait une première mouture french pop’n’roll eighties. Quelque chose de super flashant et d’électrisant dans ce son typiquement français ainsi que visuellement : énorme coup de coeur ce soir-là pour cette prestation. En 2016, live et CD, il garde les « hey ! hey ! Harley Davidson » au milieu et les chœurs « Que m’importe de mourir » vers la fin. Il rajoute partout (via Frantz) plein de guitares électriques.

Des instrumentaux : le suprafunk rock “Peter Gun” enchaîné à “Pipeline”, dans une ambiance beaucoup plus Johnny Thunders que groupe surf sixties. Ainsi que trois créations Bijou SVP du vingt-et-unième siècle : “Les rockers de droite” (texte de Didier Wampas), “Redescends sur terre”, “Autopsy”.

Deux nouvelles compositions figurant sur le nouveau disque sont présentées pour la première fois live à Paris. D’abord, “Écran noir”. Cette agréable ballade de variété, placée de façon judicieuse au milieu de morceaux punchy sur CD, devient beaucoup plus rock en live, petite-fille de “C’est encore l’automne”.

Ensuite, “Descente aux enfers” : « Celle-là, c’est pour tous les copains qui ont divorcé, donc pour 98 % de mes copains », rigole Dauga. Dans sa version studio, les guitares font penser aux Rolling Stones. C’est moins le cas dans son interprétation live et tant mieux. Jamais Palmer ne se serait aventuré dans ce style de guitares à la Keith Richards/Ron Wood.

Ce concert rappelle les sensations procurées par le concert de Bijou SVP le 24 novembre 2004 au Hard Rock Café (Paris). Quinze années, de 1989 à 2004, à écouter des milliers de fois les disques de Bijou et enfin, la réalisation d’un rêve : voir un Bijou sur scène.

Aux côtés du guitariste Patrice Llaberia et du batteur Franck Ballier, il ressuscitait avec grâce une douzaine de titres de Bijou AVP : “La fille du père Noël”, “Troisième guerre mondiale”, “Au nom de l’amour”, “Garçon facile”, “C’est un animal”, “Je hais les mecs comme toi”, “C’est encore l’automne”, “Rien qu’un doute”, “Rock à la radio”. Plus les instrumentaux “Dynarock”, “Les cavaliers du ciel” et une reprise, “Il revient” (version masculine française de “Say Mama” de Gene Vincent).

De 2006 à 2012, Dauga a donné régulièrement plusieurs concerts à Paris avec Bijou SVP. Mais ce 22 avril 2016, ces impressions de redécouvertes live de titres dont on connaît par cœur les versions studio reviennent. On se sent chanceux d’assister à ce concert (ouvert à toutes et à tous) en petit comité.

C’est sensationnel de voir Dauga s’éclater à jouer et chanter “Les papillons noirs”, “C’est un animal”, “Rock à la radio”, “Danse avec moi”, “Betty Jane Rose”, etc. Il est en éblouissante forme vocale et physique. Il a la gnak. L’envie de faire du rock’n’roll électrique, d’enregistrer des disques, est intacte. Il demeure à vie un gamin de 17 ans, l’expérience en prime.

En live et dans son nouveau CD, Dauga a le même  panache aéroturbodynamique que sur son fantastique album solo “Pile ou face” (2). “Le kid” est supérieur à la version studio de l’album “Pas dormir” (1979.

“Si tu dois partir”, plus soul et rhythm’n’blues que la lecture initiale power pop avec Dyna et Palmer, “(Je connais) Ton numéro de téléphone par coeur” et “Non, pas pour moi” sont aussi bien que les originaux studio avec Palmer.

Ce n’est pas le même son de guitare que lorsque Palmer est à l’œuvre. Personne ne peut et ne pourra jouer comme lui. C’est le maître de la six-cordes du rock’n’roll français. Mais les guitares de Frantz sont aussi éclatantes et réussies, dans un spectre sonore différent.

Ça turbine à fond, l’alliance Dauga Grimm Matiss connaît son affaire. Dans la manière de jouer quelques-uns des rocks les plus terribles de Bijou, tout est déjà en place entre eux. Comme pour ce concert parisien, la magie est là. C’est un vrai groupe de rock’n’roll.

François Guibert

(1er mai 2016)

N.B. : pour acheter le nouvel album CD “Bijou (Dauga) : 1976/2016”, envoyez un mail à bijousvp@yahoo.fr

(1) : à titre personnel, 4 ans lors de la parution du 33 tours “Danse avec moi”. 5 ans quand sort “OK Carole”. 7 et 8 ans lors des concerts “39 de fièvre” de Marie France & Bijou au Bataclan (juillet 1980) et Palace (4 juin 1981). Et ainsi de suite.

(2) : réalisé par Philippe et son frère Dominique Dauga, paru sur le label Rock Paradise, ce disque de 1994  mérite de figurer à côté des albums Bijou 1977/1982.
Dauga devrait jouer sur scène des titres de cet album, même si peu de monde le connaît et que le public applaudira forcément plus vivement les titres de Bijou. “Pile ou face”, avec Gordon Russell pour la quasi-totalité des guitares, est un moment fort de la vie artistique de Dauga.

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Set list du concert de Bijou (Dauga) le 22 avril 2016 à Paris
(durée : 80 mn):


• “C’est un animal”
• “Troisième guerre mondiale”
• “Écran noir”
• “Redescends sur terre”
• “Autopsy”
• “Harley Davidson”
• “Descente aux enfers”
• “C’est encore l’automne”
• “Au nom de l’amour”
• “(Je connais) Ton numéro de téléphone par cœur”
• “Le kid”
• “Les rockers de droite”
• “Peter Gunn”
• “Pipeline”
• “Brand New Cadillac”
• “Les papillons noirs”
• “Si tu dois partir”
• “Rock à la radio”
• “La fille du père Noël”
• “Danse avec moi”
• “Betty Jane Rose”.


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