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LES AVIONS 03/10/2012 Scop Club (Paris)

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LES AVIONS 03/10/2012 Scop Club (Paris) Empty LES AVIONS 03/10/2012 Scop Club (Paris)

Message  GUIBERT FRANCOIS Sam 4 Aoû - 0:03

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LES AVIONS

seront en concert

le mercredi 3 octobre 2012 à 20h


au SCOP CLUB (5 avenue de l'Opéra) à PARIS 1er.



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Avec Jean-Pierre Morgand (chant lead, guitares)

Jean Nakache (guitares, choeurs)

Jérôme Lambert (batterie, choeurs)

Pierre-André d'Ornano (basse).


Les places (de 15 à 20 euros) seront prochainement en vente.


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GUIBERT FRANCOIS
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Message  GUIBERT FRANCOIS Dim 28 Oct - 1:05

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Nouvelle page spéciale

(mise en ligne aujourd'hui)


« Long compte rendu détaillé
du concert de reformation (pour un soir)

des AVIONS

le mercredi 3 octobre 2012
au Scop Club (Paris) »



sur ce lien à copier-coller :

http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/LES-AVIONS-le-3-octobre-2012-au-SCOP-CLUB--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm



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LES AVIONS

mercredi 3 octobre 2012
au Scop Club (Paris) :


Les Avions sont le groupe pop français des années 1980 le plus original et le plus singulier parmi ceux ayant connu le succès grand public (1). Derrière le tube sympa “Nuit sauvage” se cachent surtout (entre autres disques) deux albums fantastiques : “Fanfare” (1987), leur chef-d’oeuvre, et “Loin” (1989).

Leurs chansons sont d’étonnants bijoux, orfèvrés et iconoclastes. Elles sont dotées d’un sens percutant de la mélodie, habillées de façon ambitieuse d’atours simples et accessibles de pures chansons pop. Dans les notes et crédits de pochettes, une phrase résume bien l’état d’esprit de l’enregistrement du disque “Fanfare” : « Tous les instruments utilisés, des plus antiques aux plus récents, l’ont été dans un but précis. »

Les dictionnaires du rock parus au vingt-et-unième siècle en font des tonnes sur l’album “Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band” des The Beatles. Or, quelque part, l’album “Fanfare” devrait bénéficier d’autant d’attentions et de considération de la part des rock critics (comme l’a d’ailleurs fait Jean-Eric Perrin dans “Best” en octobre 1987 dès la sortie de ce 33 tours), journalistes ou écrivains de livres sur la musique.

“Fanfare” est la pierre angulaire, le maître étalon de la pop 80s hexagonale. Onze chansons-pépites, fraîches, surréalistes, joyeuses, toutes différentes les unes des autres : “Le cyrk”, “Be pop”, “Je chante”, “Tombe la neige (Noël)”, “Fiesta polaire”, “Hammam”, “Fanfare”, “Splash”, etc.

Enregisté de façon live (en studio), l’album “Loin”, au son plus direct, est plus classiquement pop énergique. Douze morceaux (dont le rock “Blues en noir” en bonus CD) où la voix rauque’n’blues de Jean-Pierre Morgand est largement mise en valeur. Les guitares rock wah-wah pop eighties et raffinées de Jean Nakache, les indispensables claviers et orgue de Sylvain Pauchard (ex-Martin Circus), la batterie métronomique et esthète de Jérôme Lambert servent au mieux l’interprétation vocale rhythm’n’blues des textes en français de Jean-Pierre.

Plus de vingt ans après cette épopée, Les Avions se reforment. Pour un unique concert clin d’oeil, bon esprit, à l’attention de leurs Copains (2) et des fans de l’époque. Dans une petite salle vite remplie à ras bord : deux cents personnes (et où le seul endroit où l’on voit parfaitement bien est en fait le premier rang).

C’est avec émotion et un très grand plaisir qu’on les revoit sur scène, deux décennies plus tard (3). Toutefois, ce soir, ils ne livreront pas la prestation flamboyante et définitive que l’on pouvait espérer. A la place, ils proposeront de 21h30 à 22h45 un vrai bon moment de folie pop live mâtiné d’ambiance funk torride (“Nuit sauvage”), de jams (“Tainted Love”), de variété (“Tous ces visages”) et d’esprit rock. Jean-Pierre, Jérôme et Jean sont accompagnés à la basse par Pierre-André d’Ornano. Ce dernier jouait déjà de cet instrument sur l’enregistrement studio de “Nuit sauvage” (1985).

Le set démarre fort avec de brillantes versions nickels de “La planète des singes” et “Trio”. Il s’agit des deux premières chansons de la face A de leur mini-LP paru chez Underdog en 1982. Les versions 2012 sont captivantes, de toute beauté, fluides, plus abouties que les captations gravées à tout jamais sur 33 tours vinyle il y a trente ans.

“Jump”, troisième titre du concert, est une composition post-Les Avions de Jean-Pierre. L’ambiance retombe quelque peu, la chanson ne captive guère l’assistance, en plus d’être en anglais.

Lors de leur show au New Morning le 13 juin 1990 (ainsi que sur les albums “Fanfare” et “Loin”), Sylvain Pauchard les épaulait au clavier et à l’orgue. Il apportait un gros plus, des sons quasi-psychédéliques mais sans le côté lourdingue ou progressif de la pop music. Il délivrait des envolées tendance rhythm’n’blues au clavier. Son absence ce soir fait ressortir le manque d’ampleur sonore des relectures live 2012, tendance variété banale, de “Désordre” et “Tous ces visages”.

Un titre intitulé “Psycho Killer”, à la musique pop funk rigide, fait réagir du début à la fin de celui-ci, et encore plus pendant le refrain, la quasi-totalité de la salle. Mazette, une reprise, mais de qui ? Il s’agit en fait d’un hit des Talking Heads. Ce groupe était l’une des influences majeures, pleinement revendiquées, des Avions.

Pour l’hymne “Be Pop”, le groupe invite sur scène un ami saxophoniste trentenaire à eux, Julien. « Comme tous les musiciens de jazz, lance Jean-Pierre en intro, il a toujours rêvé en secret de pouvoir un jour jouer des chansons pop basiques, bêtes, simples, comme celle qui vient : “Be pop, sois pop pour toujours ! » Jean précise que « Julien est un vrai musicien ».

Et justement, l’intervention dudit Julien sur ce morceau fait vraiment pièce rapportée. Il joue un ou deux solos de sax tendance jazz musclé, irréprochables techniquement et très bien joués. Mais qui n’ont aucun rapport avec l’esthétique musicale originel de “Be Pop”. En revanche, une demi-heure plus tard, le même Julien se rattrapera sur “Nuit sauvage” puis sur la reprise de “Tainted Love”. En effet, il enverra sur ces deux titres de supers solos dingos, carrément raccords avec l’état d’esprit gros sons funk pop en mode freestyle.

En solo et en mode guitare électrique & voix, Jean-Pierre Morgand interprète l’une de ses propres compos puis “Just Can’t Get Enough” de Depeche Mode. Direct, la salle reprend les paroles, le refrain, etc. Mais quel intérêt de chanter du Depeche Mode à un concert des Avions ? Aucun. Le groupe n’a pas joué à Paris (ou ailleurs) depuis un premier concert de reformation (pour un soir) à La Scène Bastille il y a une dizaine d’années. On vient donc pour entendre les chansons des Avions. Pas des reprises de groupes pop rock internationaux.

Heureusement, après cela, la soirée est cette fois sans aucun moment de flottement — hormis “Tous ces visages” qui manque de pêche dans cette relecture live et qui sonne totalement variété française. Même si Jean-Pierre introduit ce titre en le présentant comme un slow.

“Publicitaire” est jouée avec délicatesse, la guitare de Jean remplaçant les cordes de la version studio 1987 de cette ode à la rêverie.

« Ca va être le seul morceau avec une boucle ce soir. Vous pouvez envoyer la boucle dans la sono ? », demande Jean-Pierre au technicien/régisseur son. Hop, le fameux son que l’on entend tout du long dans l’original track de “Fanfare” surgit des enceintes. Super pied d’entendre cette chanson, avec son refrain-hymne des aficionados : « Y a une fanfare qui joue dans ma tête / Elle joue tous, tous les soirs ! » Un peu comme si c’était la façon (chouettos) des Avions de concevoir la vie, avec de la musique plein le cerveau 24 sur 24. Au même titre que le refrain de “Be pop” : « Be pop, sois pop pour toujours ! »

Pic de la soirée, le moment que tout le monde attend : “Nuit sauvage”, funk live track mortel, chaud comme la braise, avec la rythmique imperturbable de Jérôme. Et le gimmick perpétuel de guitare, tout simple mais éclatant (ambiance Kid Creole & The Coconuts ou “Paris latino” de Bandolero), de Jean. Le fameux Julien revient donc en guest, soufflant toujours dans son sax mais cette fois visant en plein dans le mille. Là, ça fonctionne à plein régime, tendance Maceo Parker et plus du tout d’ambiance ennuyeuse de free jazz démonstrative (comme il le faisait sur “Be pop” trente minutes plus tôt). Le tube devient une jam solide, tout le monde s’envole dans les bonnes vibrations P-funk fresh pop !

Par sa délicatesse musicale et textuelle, “Tombe la neige (Noël)”, comptine magique et précieuse, enchante l’assistance et renvoie aux souvenirs d’enfance de chacun.

Sans aucun doute influencée par la version 80s synthétique de Soft Cell, la reprise de “Tainted Love” par Les Avions 2012 se transforme en une jam rock’n’roll. Jean Nakache y va à fond avec sa guitare. La chanteuse Caroline Wetkinn (au micro lead sur ce titre avec Jean-Pierre) et son guitariste, qui ont assuré la première partie, sont de cette impro, tout comme le saxophoniste Julien qui se lâche complètement, get up (get on up)! Grosse et belle fiesta. « On se reforme tous les dix ans ! (le temps d’un concert), lâche avec humour Jean-Pierre. Merci merci merci à tous d’être venus. »

François Guibert
(27 octobre 2012)

(1) : Ablettes, Innocents, Gamine, Luna Parker, Taxi Girl, L’Affaire Luis Trio, Indochine, Bill Baxter, etc.

(2) : Dans la salle : de nombreux amis à eux, musiciens (Yann Le Ker), journalistes (Jean-Eric Perrin, Gilles Verlant) et proches, ayant vécu à leurs côtés l’aventure french pop à Paris dans les années 1980.

(3) : après leurs concerts du New Morning (13 juin 1990), du Virgin Megastore (25 octobre 1989) et du Rex Club (29 janvier 1988, festival “Rock en France” avec en première partie Raft et la tête d’affiche écossaise Deacon Blue).[/size]


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